Ceci est un homme qui vous prend pour un dindon.
.......................................
XXX : Je t'assure que ce n'est pas de la désinvolture de ma part.
Roberto : Je ne veux pas que tu croies que c'est un manque de considération.
Aaaaahh, donc ce n'était pas de la désinvolture/un manque de considération, finalement ?! Wow (grand soupir de soulagement). Je suis soulagée. Non parce que j'aurais juré le contraire, dis-donc. Faut dire que c'était à s'y méprendre, quand même, avoue. Bref. Contente que tu aies dissipé le malentendu. Voilà qui est réglé. Bon ben du coup tous à poil, non ? Une petite pipe, mon coeur ?
.........
Pardon. Reprenons (petit retour rapide) : Ah ouais ? Mais si c'est pas de la désinvolture/un manque de considération, c'est quoi, au juste ? Tu m'expliques ?
Résumons ton argument, mon amour en sucre :
Tu n'appelles pas quand tu as dit que tu le ferais, tu prévois d'autres trucs quand on est censés se voir, tu mets des heures à répondre aux messages, et tu essayes par ailleurs de t'inviter chez moi quand ça te chante. Cependant, tu soutiens que tu n'es pas un garçon désinvolte et que tu as pour moi un respect sans faille. Bien bien bien...
Tu n'appelles pas quand tu as dit que tu le ferais, tu prévois d'autres trucs quand on est censés se voir, tu mets des heures à répondre aux messages, et tu essayes par ailleurs de t'inviter chez moi quand ça te chante. Cependant, tu soutiens que tu n'es pas un garçon désinvolte et que tu as pour moi un respect sans faille. Bien bien bien...
Ok. Ce n'est donc pas un manque de considération. ("Mais voyons, Odile, la vérité est beaucoup plus simple..."). Dans ce cas : c'est quoi ?
Tu es agent secret ? Recherché par la police ? Marié ? Non.
Tu es agent secret ? Recherché par la police ? Marié ? Non.
Alors tu m'excuseras, mais je vais devoir refuser ton argument qui - ne le prends pas mal - me semble un peu spécieux, et, du même coup, te conseiller - sans amertume aucune - d'aller gentiment crever la gueule ouverte. Voilà. Amitiés sincères.
Ou, pour le formuler autrement, les hommes nous prendraient-ils pour des jambons ?
- C'est pas ce que tu crois !!
- Aaaaah. Dieu merci. Je me disais bien qu'il devait y avoir une explication.
.......................................
J'ai dit à Roberto d'aller voir ailleurs si j'y étais. J'en suis fort marrie, parce qu'il était charmant, ce garçon, mais bon, force était de constater qu'il me prenait un tantinet pour une charlotte. Or, je n'aime pas qu'on me prenne pour une charlotte.
Tu m'as manqué de respect ? Non mais tu t'es cru où, là ? Donne-moi ton carnet de correspondance ! Et la prochaine fois tu prends tes affaires et c'est direct chez le principal, t'entends ? Non mais oh.
(Déformation professionnelle).
Non parce que c'est au tout début de l'année qu'il faut les cadrer, sinon après c'est la gabegie, la porte ouverte, vous comprenez ?
Si tu le laisses sécher, arriver en retard et te manquer de respect sans rien dire, eh ben très vite, sans crier gare, tu te retrouves avec un petit ami qui lance des boulettes de papier à travers le salon, dessine des bites sur le bureau et se met debout sur sa chaise pour danser le Harlem Shake dès que t'as le dos tourné. (Si si. Ca arrive beaucoup plus souvent que vous ne le pensez. Prenez l'habitude de vous retourner très vite sans prévenir, à l'avenir : vous verrez).
Bref : méfiez-vous.
Si tu le laisses sécher, arriver en retard et te manquer de respect sans rien dire, eh ben très vite, sans crier gare, tu te retrouves avec un petit ami qui lance des boulettes de papier à travers le salon, dessine des bites sur le bureau et se met debout sur sa chaise pour danser le Harlem Shake dès que t'as le dos tourné. (Si si. Ca arrive beaucoup plus souvent que vous ne le pensez. Prenez l'habitude de vous retourner très vite sans prévenir, à l'avenir : vous verrez).
Bref : méfiez-vous.
Tout ça pour dire que Roberto était un mauvais élément et qu'il a fini en conseil de discipline, quoi.
Non parce qu'un mec, s'il veut avoir son brevet/son bac/moi, il doit assurer au jour le jour, sur le long terme, et dans toutes les matières, v'voyez. Or, Roberto, il était bon élève, genre il avait clairement des facilités, mais du coup il se reposait un peu sur ses lauriers. Du genre à faire ses devoirs une fois sur deux, quoi. Un bon élève, mais pas très régulier dans son travail. Alors bien sûr, mon intransigeance fait que mes histoires ne durent pas très longtemps, je vous l'accorde.
Vous allez peut-être me dire que l'apprentissage de l'anglais/la construction d'une relation se fait sur le long terme, et que si on abandonne à la première difficulté, on n'arrive jamais à rien. Vous allez me le dire et vous n'aurez pas complètement tort.
Sauf que, voyez-vous, je refuse de perdre mon temps avec quelqu'un qui fait clairement preuve de mauvaise volonté. Parce que bon, hein, oh.
C'est dommage, parce qu'on se plaisait beaucoup, qu'on s'entendait très bien, et que ça aurait pu être vraiment cool entre nous - même qu'on aurait pu se marier et faire des enfants (Chiara et Giacomo) et aller vivre en Italie et tout et tout (enfin cela dit moi je dis ça mais c'est juste une idée comme ça, hein) (hum) - mais bon, en fait non. Alors voilà, quoi. Finito. Ciao. Andiamo.
(Je sais. Ma récente maîtrise de l'italien est époustouflante).
Du coup, après le gros cliffhanger du dernier post (que de retournements, c'est tout bonnement palpitant), nous voilà de retour à la case Départ (pendant que Roberto, lui, si vous suivez, est à la case Prison).
Je n'ai plus qu'à relancer les dés.
En poussant des petits cris comme Sharon Stone dans Casino :
.......................................
Par ailleurs, si vous ne savez pas quoi faire ce soir, j'ai le plaisir de vous informer qu'il y a L'Attaque du Requin à Deux Têtes sur NRJ12 à 20h45, et que - disons-le - ça promet d'être un grand film. Avec un requin plus vrai que nature. (On dirait un peu le mini requin en plastique qui tuait nos Barbies quand on jouait aux Dents de la Mer sur la moquette bleue, avec Gigi). Bref, un grand moment de cinéma. Y a peut-être même de la concurrence pour Panique sur le Green, merveilleux film des années 80 au pitch béton dans lequel une très très méchante petite tondeuse à gazon assassine sauvagement les golfeurs terrorisés d'une petite ville américaine. Frisson assuré. Je vous le conseille grandement. Vous m'en direz des nouvelles.
Attention : cette image peut heurter la sensibilité des plus jeunes.
.
.......................................
.
.......................................
Et sinon, un petit extrait de San Antonio pour la route :
- Quoi vous faites ? demande le chauffeur, interloqué et mécontent.
-
Du frometon, mon mec, renseigne Béru. Je laisse gerber le gaz pour
isoler le laitage, tu mords. Ca t'ennuierait de m'en agiter un, ça me
cloque la crampe de l'écrivain de castagnetter des deux mains.
Vous n'avez rien compris ? Moi non plus. Mais à cela, l'auteur a une réponse (en bas de page) :
Pas très français, mais je compisse vos éventuelles protestations.
Bon. Dans ce cas...
Bon. Dans ce cas...