("Give me love. Give me all that you got")
(Vous m'aimez fort, hein, quand je vous envoie de la musique de qualité comme ça ? Je sais).
Bon. Tout va mal.
- J'ai froid et BB est en Equateur. (Haïssons-la en coeur, voulez-vous). (Eh ouais, meuf, t'es déjà en Equateur pendant que nous on se pèle le cul, tu voudrais pas en plus qu'on t'aime ?)
- J'ai découvert "A nos amours" de Damien Saez et ça m'a plombé le moral. (Je ne vous la mets pas en lien, je ne voudrais pas être à l'origine d'un suicide collectif).
- Hier soir, je devais voir Virgile, mais au dernier moment le chien a mangé ses devoirs.
- Je suis fatiguée. (Ce matin, j'ai essayé d'ouvrir ma boîte aux lettres avec mon passe Navigo).
- Je suis fatiguée. (Ce matin, j'ai essayé d'ouvrir ma boîte aux lettres avec mon passe Navigo).
- Ensuite, je suis allée faire cours mal réveillée à l'école de commerce où je bosse et mon cours était commencé depuis dix minutes quand je me suis rendue compte que le débardeur que je devais normalement porter sous mon t-shirt noir transparent était en fait roulé en boule autour de ma taille, et que donc, j'étais 1) débraillée 2) à poil. (Personne n'avait osé me le dire). (Un grand moment de solitude). (Crédibilité bonjour). (C'est un peu comme le jour où ma tante, prof de philo de son métier, s'est rendu compte en plein cours que ses élèves avaient les yeux mystérieusement rivés sur ses pieds : elle a suivi leur regard, et là, horreur, elle a découvert que sa petite culotte de la veille était restée dans son pantalon et venait de glisser le long de sa jambe avant de s'échouer sur sa chaussure... Après une longue seconde d'hésitation - une éternité - elle s'est penchée, l'a ramassée, et a énergiquement essuyé le tableau avec).
- And last but not least : Disney rachète LucasFilms. La fin est proche. (Je suis ton père, Mickey) (Que la force soit avec toi, Dingo). (Enfin je dis ça mais en fait je m'en fous, hein).
Bref, les vacances commencent mal.
(Arf. Oui. Y en a qui sont pas en vacances. Hmm. Mais vous m'aimez quand-même, dites ?).
- Vous m'aimez parce que je suis un vaurien et qu'il n'y a jamais eu de vaurien dans votre vie.
- J'aime les hommes gentils.
- Je suis un gentil vaurien...
Bref, les vacances commencent mal.
(Arf. Oui. Y en a qui sont pas en vacances. Hmm. Mais vous m'aimez quand-même, dites ?).
Mes yeux vont bien, cela dit, et après avoir passé une semaine dans mon lit shootée à la codéine avec des yeux de petit lapin albinos ("Bah, c'est pas grave, c'est bientôt Halloween", m'a dit mon principal), je suis désormais sur pied et jolie comme un coeur. (Mes élèves ont adoré le récit gore de mon opération, ils ont poussé des petits cris et surenchéri avec des histoires à eux ("Moi mon frère il bricolait et il s'est mis le tournevis dans l'oeil !" Hein ???! Mais il est branque !), bref on s'est bien amusés. Et puis avoir le blanc des yeux rouges, sachez-le, ça force le respect. Quand tu fais les gros yeux, tout de suite, ça marche beaucoup mieux.
Du coup, j'ai décidé de me faire un petit fix d'amour virtuel (et un petit égo trip) pour égayer ce début de vacances pluvieux : aujourd'hui, c'est pas moi qui parle, c'est vous qui me dites bonjour. Non parce que je suis lue par de plus en plus de gens (et pas seulement des gens qui tapent "midinette délurée blog sexe" sur Google), et je me demande vraiment combien vous êtes, et qui vous êtes. (A moins que ça ne soit toi, Jo, qui relise l'intégralité de mon blog plusieurs fois par jour, depuis la France, la Belgique, la Suisse, l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis et l'Algérie, avec Internet Explorer, Chrome, Firefox et j'en passe, pour brouiller les pistes (petit malin)).
Alors aujourd'hui, moi je dis rien, mais si vous lisez ce message, je vous invite à choisir un pseudo et à me dire bonjour. Ca serait cool. Juste bonjour, hein, je ne demande pas plus. Quoique si vous voulez me déclarer votre amour éternel, je veux bien aussi, ça ne mange pas de pain.
C'est à vous. Aimez-moi tendre, aimez-moi vrai, tout ça.
Sinon, pour se remonter le moral, on peut aussi insulter les pingouins.
(C'est toujours rigolo, d'insulter les pingouins).