samedi 13 octobre 2012

Mars, Vénus, et ta soeur.

(L'homme est une femme comme les autres)



Je suis malade. Je viens de passer deux jours dans mon lit en pyjama à regarder des films. O joie.
Seul problème : je n'ai plus rien à manger. Et j'ai la flemme de sortir. Du coup, j'ai envisagé d'appeler Olive pour lui demander de débarquer chez moi avec de nouveaux films et une pizza. Mais bon, je ne voudrais pas le contaminer. Et puis il bosse sûrement. (Du coup, je blogue).

Olive, c'est mon pote.
L'autre jour, quand j'ai dit à Olive que j'avais mal au dos - juste comme ça, dans la conversation -, il a traversé tout Paris pour venir me masser chez moi (je ne le lui avais évidemment pas demandé !) puis boire un verre avant d'aller dîner avec des potes.
Il n'a rien tenté, ce n'était pas le but.
Il voulait juste être gentil.
Bref, Olive, c'est mon pote. Il est là pour moi, et il n'a pas l'intention de me sauter. 
Comme quoi, ça existe.

J'écris tout ça parce qu'on m'a beaucoup répété qu'une des choses qui ressortaient de ce blog, c'était que j'étais très remontée contre les hommes. ("T'as pas lu le blog de Bayane ? Eh ben prépare-toi, mec, parce que les hommes en prennent pour leur grade !").
Mon discours serait donc plus cynique que romantique, plus rageur et désenchanté que rêveur.
Je serais une midinette, oui, mais surtout une midinette qui a la rage.
S'il est ressorti de mes discours que je pense que tous les hommes sont des enfoirés, alors je voudrais revenir là-dessus.

Oui : aujourd'hui on va parler - sujet jamais abordé sur ce blog - des relations hommes-femmes.
(Eh ouais, que voulez-vous, je suis comme ça, moi : j'ai plus d'une corde à mon arc !).

J'ai beaucoup d'amis mecs : Olive, Alf, Cuzco, Junior, Phoebus, Gaspard, Sugar Daddy, Marco, Ahmed, et j'en passe. Je n'ai couché avec aucun d'entre eux, et même s'il y a parfois eu ambiguïté au tout début, on est vite passé outre.
Tous ces garçons sont donc mes amis. De vrais amis. Que j'aime beaucoup. Des mecs qui, comme Olive, m'appellent régulièrement pour me voir, apprécient ma compagnie, se soucient de mon bien-être, et n'ont PAS d'idées derrière la tête.
Même s'il leur arrive de jouer à me draguer ("Bayane, tu sais bien que j'ai fait un môme à Lucie uniquement pour te rendre jalouse"), il n'en est rien. Ils sont d'ailleurs, pour la plupart, en couple.
Ils sont donc la preuve qu'on peut s'intéresser à moi sans pour autant vouloir me sauter.
Ils sont aussi la preuve qu'il existe plein de mecs très bien qui sont capables d'aimer des femmes, de leur être fidèle, voire même de les épouser et de leur faire des enfants. Qui peuvent souffrir par amour, aussi, bien sûr : j'ai ramassé certains d'entre eux à la petite cuillère après des ruptures, je les ai vus souffrir à cause de nanas qu'il aimaient, je sais que ça arrive aussi aux hommes, je ne suis pas idiote.
J'ai par ailleurs plein d'amies filles en couple, et j'ai moi-même vécu six ans avec un mec très bien, je suis donc au courant que l'amour existe, et pas seulement dans mes rêves les plus fous.

J'ai été en couple avec des hommes, je sais que ce ne sont pas tous de gros queutards sans coeur. (Je sais aussi que toutes les femmes ne sont pas des midinettes romantiques).
Je SAIS que, dans le fond, en dépit de nos différences, on n'est pas si différents. Je côtoie des garçons tous les jours depuis ma plus tendre enfance et, contrairement à mon amie Candy, qui n'a grandi qu'avec des filles, je ne vois pas les hommes comme un immense mystère à élucider. Il n'y a pas "les hommes" d'un côté et "les femmes" de l'autre. Il y a, avant tout, des individus, on est tous différents et on est tous dans le même bâteau.
Je sais, j'enfonce des portes ouvertes, mais il faut que ça soit dit.

Et pourtant.
Côtoyer des hommes d'aussi près est aussi la raison de mon double discours.

J'ai grandi avec un père coureur de jupons qui trompait toutes ses femmes, s'en vantait, et me demandait de le couvrir. J'ai grandi avec un père capable de raconter à table que A lui plaisait à priori davantage que B et qu'il avait envisagé de quitter B pour A, mais que depuis qu'il avait couché avec A et découvert qu'elle avait de tout petits seins alors que B, de son côté, avait des seins énormes, il hésitait (de saines motivations, donc). J'ai grandi avec un père qui, quand j'avais 19 ans, m'a engueulée d'aller boire un verre avec un "ami" :
- Un ami ? Donc tu n'as pas l'intention de coucher avec lui ?
- Ben... non.
- C'est pas bien, ce que tu fais, Bayane. Tu vas pas boire des verres comme ça avec un mec si t'as pas l'intention de coucher avec lui. T'es une allumeuse. Ce mec il veut évidemment coucher avec toi. Il n'irait pas boire des verres avec toi s'il voulait pas coucher avec toi. C'est pas bien de ta part.
Cette conversation m'a énormément marquée. (J'en ai d'ailleurs parlé après coup avec le mec en question - "Donc c'est dégueulasse de ma part de venir boire un verre avec toi si je veux pas qu'on couche ensemble ?" - qui a juste maugréé "Ben...Euh...", un peu embarrassé).
Outre le fait que mon père m'engueulait de ne PAS avoir l'intention de coucher avec un mec (et croyez-moi, ça marque), mon père venait purement et simplement de m'enseigner que si un mec m'adressait la parole, c'était qu'il voulait coucher avec moi. Pas "sortir avec moi", hein. Juste "coucher avec moi". Point. Et que les relations homme-femme se résumaient à ça.
Je sais qu'il avait tort. J'en suis revenue. Mais.
Dans bien des cas, la vie lui a donné raison.

Il n'y a pas de plus grands cyniques que les idéalistes déçus.


C'est vrai que je ne fais pas confiance aux hommes.
Quand, dans une soirée, je passe des heures à discuter avec un garçon charmant qui a l'air de vraiment s'intéresser à moi, qui me pose plein de questions et avec qui je m'entends bien, il y a toujours cette voix au fond de ma tête qui pense "Ouais, mec, t'as l'air tout gentil là comme ça, mais soyons honnête : on sait tous les deux très bien que si je rentre avec toi ce soir - et c'est ce que tu veux - demain matin tout sera différent : tu seras distant, tu ne sauras pas quoi inventer pour te débarrasser de moi, et tu ne me rappelleras jamais").  

Pourquoi les filles d'aujourd'hui ont-elles tellement tendance à penser que les mecs sont des queutards sans coeur ?
- Parce que, depuis qu'elles sont pubères, des mecs leur demandent de leur tailler des pipes dans la rue après leur avoir dit bonjour (ou pas). Ben oui, c'est con, mais c'est une donnée que les jeunes filles enregistrent.
- Parce qu'elles ont toutes été les "victimes" de mecs sans scrupules qui n'en avaient qu'après leur cul et qui leur ont sorti le grand jeu pour ensuite disparaître salement sans laisser d'adresse. (Et, dans ces cas-là, même si tu as "baisé" aussi, ben t'as surtout la forte impression de t'être fait baisée).
- Parce qu'on le leur répète depuis toujours, aussi, tout simplement.
Même Cuzco, un romantique qui m'a aimée pendant un an, me l'a dit l'autre jour : "Mais ça on l'a tous fait un jour, Bayane. Et plus d'une fois. Comment tu crois qu'ils baisent, les mecs ? En surfant sur les rêves des nanas ! On baiserait comment, sinon, d'après toi ? Ben ouais, c'est dégueulasse, mais c'est comme ça".
Tous mes potes - garçons et filles - le pensent et le répètent : quand un mec "fait son romantique", c'est quand-même, et avant tout, une stratégie machiavélique pour te pécho ! 



Bref, mon père n'a pas inventé ce discours selon lequel les hommes veulent baiser les femmes, un point c'est tout, et sont prêts à tout pour y arriver.
On a tenu le même discours à BB au même âge. Alors qu'elle commençait une histoire avec un homme plus âgé (ils sont restés ensemble neuf ans), son oncle a tenté de "la mettre en garde contre les hommes" :
- Mais ma petite chérie, il s'intéresse qu'à ton cul ! T'es de la chair fraîche pour lui, c'est tout.
- Mais arrête ! Je te dis que non. J'ai peut-être que 19 ans, mais je sais reconnaître une histoire d'amour quand j'en vois une ! C'est pas que du cul, je te dis.
- Mais ma BB, les hommes ils veulent du sexe, c'est tout ! Et ils sont prêts à te raconter n'importe quoi pour ça. Un mec, ça te promet monts et merveille, ça t'invite à le rejoindre à New-York, et puis ça disparaît le lendemain matin en te laissant seule dans ta chambre d'hotel.
- T'as pas fait ça ??!!
- Mais bien sûr que si j'ai fait ça !! Un mec, c'est comme ça. Point.

Ce discours est partout : les mecs veulent baiser, point, et une fille qui n'est pas au courant est une grosse naïve. On le véhicule tous - hommes et femmes - même si on sait que dans le fond c'est plus compliqué que ça, même si on sait que c'est un stéréotype.
Les femmes le tiennent parce qu'elles sont déçues et en colère et parce qu'elles veulent avoir l'air lucides et désabusées.
Mes amis mecs, tout hommes casés qu'ils sont, le tiennent autant que les autres, pour rire, par cynisme, pour le plaisir d'être "politiquement incorrects", pour faire les coqs aussi, pour entretenir une image de l'homme comme prédateur.
- Il a pas essayé de te baiser ?! Ah merde. Ben c'est que tu lui plaisais pas. Sinon crois-moi il se serait pas gêné. 
- Il a pas essayé de te baiser ?! Hein ?! C'est impossible qu'il ait pas eu envie de te baiser. C'est qu'il est homo.
- He didn't try to fuck you?! How ungentlemanly! I don't trust this guy one bit ;)

Mais ça fait partie d'un discours plus général, qui inclut les femmes : la thèse actuelle est que tout le monde (quel que soit son sexe) veut juste "baiser".
Moi aussi, si on lit mon blog, avec toutes mes blagues comme quoi j'ai envie de suivre Isidor dans sa salle de classe pour lui arracher ses vêtements avec les dents, on peut penser que je suis une "femme libérée" qui ne cherche qu'à s'envoyer en l'air avec de beaux mecs. Ce qui est faux.
Mais - dans mon milieu du moins - tout cela fait partie de l'humour noir ambiant.
Hommes et femmes, on entretient tous ce discours. On est tous plus ou moins des romantiques et pourtant : on reprend ces stéréotypes "pour rire" et du coup on les véhicule et on les fait nôtres.
On prétend tous être d'un cynisme infini.
Pourquoi on fait ça ?
Parce que ça nous protège. (Même si, en fait, dans le fond, sur le long terme, ça nous fait plus de mal que de bien, parce qu'on finit par y croire).
Parce que - du moins, encore une fois, dans le milieu où j'évolue - envisager qu'il puisse y avoir des sentiments en jeu, c'est passer pour un naïf, un romantique, une midinette. C'est se faire des idées. Or, à nous, "on ne nous la fait pas".
Parler de sexe crument et avec cynisme, ok. Parler d'amour, la honte. Pas parce qu'il est honteux d'être amoureux, mais parce qu'il est honteux d'y croire encore.
Ainsi, dans ce blog, il m'arrive de tenir des propos atrocement cyniques, voire choquants. Quand je dis que je suis une midinette romantique, je le dis en me moquant de moi-même, et je m'arrange toujours pour dire un truc bien crade après coup pour contrebalancer. Je ne le fais pas consciemment, mais force est de constater que je le fais.
Si je dis que les mecs veulent juste niquer, c'est pour avoir l'air "lucide". Parce qu'être une midinette, c'est "se mettre des oeillères". (Sugar Daddy : "You're a dreamer. And dreamers are easily played"). Parce qu'y croire encore, c'est prendre le risque d'être déçue. Parce que j'ai appris à m'attendre au pire. Parce que, dans un sens, c'est vrai, je n'y crois plus.
Mais je sais aussi que j'ai tort.






17 commentaires:

  1. C'est pas que tu penses que les mecs sont des enfoirés, c'est que tu relates comment ils sont parfois des enfoirés.
    Et tu fais le constat assez vrai de notre relation à l'amour, de nos représentations des rapports H/F, à nous les trentenaires. C'est vrai qu'il existe de tout, mais le discours politiquement correct de nos jours, c'est le cynisme, le rapport consumériste à la relation amoureuse.
    C'est vrai que quand tu crois à l'amour le vrai, tu passes pour un gros ringard limite ce serait moins pire si tu portais une jupe plissée, des verres à triples foyers et des charentaises.

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  2. Ben, je ne me suis jamais dit que tu étais remontée contre les hommes, mais alors jamais jamais jamais! Je vois plutôt ça comme le témoignage d'une femme qui s'interroge sur le sexe opposé, qui aimerait comprendre pourquoi tout est si compliqué en amour, qui avoue parfois agir comme les mâles, bref, qui se demande pourquoi tout ce qui pourrait être simple est si compliqué dans les relations humaines. Tu n'as jamais fustigé l'homme il me semble!

    Ce cynisme a, il me semble, toujours existé, mais il n'était pas si collectif (tout se murmurait en petit comité), les gens maintenant quelque soit leur âge partagent tout.

    Ce qui est certain, c'est que pour ceux qui ont un mal fou à communiquer avec l'autre de façon simple, tout est fort compliqué. Parce qu'on sait ce que l'autre pense (même si on se trompe, mais souvent on ne se trompe pas parce que ça a toujours été ainsi)! On sait que l'autre pense que si par exemple on l'invite au restau (même à midi, avec plein de gens autour, sans autre attrait que de passer 2h00 agréables à faire connaissance, sans pour autant penser à BAISER, avoir une relation intellectuelle et en même temps d'ordre physique dans la mesure où on est face à face) ce sera un acte intéressé, qu'elle (si c'est une femme) nous considérera comme un sale porc libidineux, ou un jeune obsédé! Et franchement, ça me déprime...

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  3. Tiens ben, exemple des choses qui arrivent et qui donnent la rage :

    Hier soir, je suis rentrée chez moi complètement saoule. Un mec m'a repérée dans le métro et est venu me parler. Il est resté à côté de moi à me tchatcher pendant huit stations alors que je lui avais dit "au revoir" avant de mettre mon casque. Arrivés à ma station, il m'a suivie. Je lui ai répété de partir mais il m'a sorti un grand discours comme quoi il fallait que je lui fasse confiance, il était juste là parce qu'il voyait que j'étais mal et qu'il voulait prendre soin de moi et m'escorter jusqu'à chez moi pour s'assurer qu'il ne m'arriverait rien. Sauf qu'une fois devant la porte de mon immeuble il s'est mis à me tripoter, et quand j'ai essayé de rentrer et de fermer la porte derrière lui, il est rentré de force.

    Charmant.
    J'ai gueulé donc il a fini par partir mais bon, voilà, quoi.

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  4. putain, limite ça fait un peu flipper ton histoire... Il avait l'air de quoi le bonhomme?

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  5. Il avait l'air bien sous tout rapport, quoiqu'un peu lourd, donc, vous l'aurez compris... un jeune black d'une trentaine d'années sapé comme un étudiant en lettres, rien à signaler.
    Mais t'inquiète, poulette, je sais me défendre. Et puis j'étais dans mon immeuble, au pire je pouvais hurler. Je lui ai bien gueulé dessus, il a pas osé me suivre dans l'ascenseur. (Quoiqu'il a hésité, c't'enfoiré).
    C'est le deuxième samedi de suite qu'on me "raccompagne chez moi" contre mon gré. Ca devient pénible.

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    1. ouais fais gaffe, c'est comme ça qu'il a commencé Guy Georges

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  6. Fais toi accompagner réellement par des amis, fais attention à toi quand même!

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  7. Non mais c'est gentil mais ne t'inquiète pas, va. Si je commence à avoir peur de rentrer chez moi toute seule le soir, je suis pas rendue. J'ai pas peur. Je me sens en sécurité à Paris. Y a toujours des mecs pour t'emmerder mais dans le fond il ne m'est jamais rien arrivé. Ca va.

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  8. Il ne m'aurait pas violée. Il était pas vraiment dangereux. Il espérait juste m'avoir à l'usure, en insistant, en me forçant un peu la main, parce que j'étais ivre. Ce qui est tout à la fois ignoble et tragique. C'est tout ce qu'il y a à dire.

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  9. Heuuuuuuuuuuuuuu! Pour avoir été agressé à plusieurs reprises, il faut chercher la compagnie, du monde, prendre les gens à témoin ou courir vite! Laisser la personne te suivre n'est pas une solution très rassurante!:s

    Avoir peur n'est pas un mal, c'est juste mesurer les dangers. Un type "sapé comme un étudiant en lettres, rien à signaler" les foireux en général ne se déguisent pas en violeurs, ils ont l'air raisonnables!

    Personne ne veut se dire qu'il est en danger, surtout à notre époque, fais bien attention à toi. Garde cette petite dose de peur au fond de toi qui te fera agir en conséquence...

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    1. bien dit Jo, la peur est une manifestation de notre instinct de survie: dring dring DANGER!!!

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  10. Oui, DANGER, le tout étant de rester lucide et garder son sang froid en fonction de la situation! Pas si simple malheureusement. Enfin, notre Mistouflette va bien, c'est tout ce qui compte!:)

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  11. au fait, c'est ton vrai prénom Bayane?

    J'aime beaucoup! :)

    J'arrive ici par hasard, mais je te laisse un petit mot juste pour te dire que j'aime beaucoup ta façon d'écrire, franche et honnête avec de l'humour. Ca donne envie de te rencontrer! :)

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    1. Non, ce n'est pas mon vrai prénom :) C'est mon surnom.
      Merci pour les compliments, c'est très gentil ! Tu ne commentes pourtant pas l'article le plus fun, là :)
      (Sinon j'ai jeté un coup d'oeil à ton blog, du coup, mais tu ne m'en voudras pas, je l'ai quitté très très vite - aussi vite que j'ai pu, en fait : mon compte en banque est en fin de vie, et je risquerais de vouloir t'acheter des trucs !)

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  12. oui c'est vrai que je ne commente pas où c'est le plus fun mais après avoir vu 3 ou 4 articles "fun" je me suis dit que si j'attendais trop pour commenter j'allais oublier :) (mémoire de poisson rouge inside)

    Et merci d'être passée :) tkt je comprends, à la base je pensais renflouer mon compte bancaire avec ce site :) en fait c'est juste une bonne occaz pour aller lire les autres!

    et au fait, comment on fait pour te suivre? Je ne toruve pas les flux RSS sur ton blog...

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