mardi 23 octobre 2012

Une femme est une femme

(Toutes les femmes au poteau)



Ces derniers jours, trois personnes sont tombées sur mon blog en cherchant sur Google une image d'Anna Karina dans Une Femme est une Femme
En effet, vous apprendrez que mon image de profil est une image d'Anna Karina dans Une Femme est une Femme, donc. Eh ouais. Ich bin eine midinette. Une femme est une femme. Tout ça. 
(Ca frime grave, ici bas).
Vous apprendrez aussi qu'Une Femme est une Femme est un de mes films préférés. (Non, je n'aime pas QUE L'Histoire sans Fin et Retour vers le Futur. Même si j'insiste : ce sont des chefs d'oeuvre !). 
Pour tout dire, je l'ai acheté en DVD et je ne l'ai pas re-regardé depuis longtemps, je me souviens à peine de l'histoire (une sorte de Jules et Jim avec Anna Karina, Jean-Claude Brialy et Jean Paul Belmondo jeunes), mais je me souviens que ça avait été une révélation, que j'avais trouvé ça absolument fantastique.
Pour ceux qui ne l'ont pas vu, je vous livre le mot de la fin, grand moment de cinéma (même si j'avoue que le jeu de mot marche moins bien à l'écrit) :
- Jean-Claude Brialy : Tu es infâme !
- Anna Karina : Je ne suis pas infâme. Je suis une femme. 


Sardine ? Momie péruvienne ? Putain c'est violent, ça balance grave !


Bref, vous l'aurez compris, dans les films de Godard, les femmes sont des emmerdeuses. (Ce qui n'est pas complètement faux). Et les couples ont du mal à communiquer.

A ce propos - j'y venais -  je me suis engueulé avec un pote l'autre jour à propos du Mépris.
Je disais que j'avais trouvé ça très pénible à regarder, parce que j'avais eu envie de claquer Bardot pendant tout le film (103 minutes). Pendant plus d'une heure, j'ai eu envie de hurler devant mon écran : "Mais PARLE, connasse !!".

Pour ceux qui ne l'ont pas vu, je résume (ma version de l'histoire, du moins) : 
Bardot et Michel Piccoli sont en couple. Ils n'ont plus d'argent, elle s'ennuie, c'est une emmerdeuse, elle boude. Pour lui faire plaisir, son mec accepte de tourner un film qu'il n'a en fait pas vraiment envie de tourner, mais ça leur fera de l'argent. Il le fait pour elle.
Un jour, donc, ils rencontrent le réalisateur, qui est un peu un homme à femmes. Piccoli laisse Bardot monter dans la voiture de sport avec le réalisateur et leur dit qu'il les rejoint dans la propriété de ce dernier en taxi. Elle proteste : elle veut y aller avec lui. Il insiste pour qu'elle monte dans la voiture, elle sera mieux, c'est à lui de s'emmerder à prendre un taxi, normal, il est galant. Sauf qu'il met un temps fou à les rejoindre (il galère), et que quand il arrive, Bardot fait la gueule. 
Pourquoi fait-elle la gueule ? Parce qu'elle ne l'a plus rien que pour elle et qu'elle pense qu'il l'abandonne pour son film, d'une part, cette sale petite capricieuse, et surtout parce qu'elle croit - cette gourde - qu'il a fait exprès de la laisser seule avec le réalisateur et qu'il essaye plus ou moins de la "prostituer" pour faire avancer sa carrière (!). Du coup, elle lui fait la gueule pendant tout le film. (Tout. Le. Film.) Elle boude, elle l'ignore, elle le repousse, elle est méchante, il la supplie de s'expliquer, mais elle refuse. Pour seule explication, elle lui répète, toujours et encore, qu'elle le "méprise". Quand il finit par comprendre et par la confronter pour lui dire qu'elle est ridicule de s'imaginer des inepties pareilles, elle l'envoie bouler. 
A la fin, elle finit par se taper le réalisateur pour le punir
Bref, c'est une malade mentale doublée d'une sacrée chieuse. 
J'ai eu envie de lui taper la tête contre les murs pendant tout le film. 
D'ailleurs à la fin elle crève (oups pardon), et c'est bien fait. Ca soulage. (Oui, elle m'a énervée).


Apparemment, j'aurais une lecture du film "très masculine". 
Je l'interprèterais "comme un mec" sous prétexte que je ne prends pas le parti de la fille. Argument grotesque, pour commencer. Mais passons. 
Les mecs avec qui j'en ai parlé n'avaient en effet pas l'air d'avoir trouvé Bardot si pénible. Ce qui m'a sciée. (Peut-être une grande tolérance qu'ils ont acquise avec le temps, à force d'être confrontée à ses semblables ? Quoique franchement, des nanas chiantes à ce point, on en rencontre pas tous les jours, quand-même).

Astro n'avait pas tellement relevé que c'était une chieuse, mais surtout que ce film était criant de vérité vu qu'il démontrait comment un couple pouvait se déliter à cause d'une simple méprise, donc. Parce que Le Mépris, c'est avant tout l'histoire d'une méprise. Certes. En effet. Mais bon, je reprends mon argument : "Mais PARLE, connasse !". (Les femmes sont en effet connues pour faire la gueule indéfiniment tout en prétendant qu'elles ne la font pas, ce qui, avouez, est pour le moins agaçant).

Le copain avec qui j'en ai parlé l'autre jour m'a dit que je n'avais rien compris au film. D'après lui, tout ça n'a rien à voir avec le réalisateur et Bardot ne s'imagine rien du tout. La tragédie, c'est qu'elle ne l'aime plus, qu'elle ne l'admire plus, qu'elle en souffre, qu'il en souffre, qu'ils ne savent pas comment s'en sortir, qu'elle ne sait pas comment le quitter, et le film serait donc l'histoire tragique de la mort de l'amour, qui arrive comme ça un jour sans crier gare et contre laquelle on ne peut rien, et d'une rupture douloureuse. Mouais.
Lui, qui avait lu le livre (je l'ai lu aussi mais j'étais au collège, je ne me souviens plus), était catégorique : c'est ça l'histoire.
Je n'ai pas encore revu le film, ni relu le livre d'ailleurs, mais je n'étais pas d'accord avec lui du tout, et la conversation est devenue limite houleuse. On restait tous les deux sur nos positions, on n'en démordait pas. (Illustration parfaite de l'incompréhension notoire entre les hommes et les femmes ?). (Illustration parfaite qu'on est capable de s'engueuler pour des conneries, surtout). (Illustration aussi du fait qu'un homme et une femme peuvent s'engueuler à propos d'un truc pour régler d'autres conflits sous-jacents, parce qu'il m'a limite agressée, et que je ne pense pas que c'était à cause de mon interprétation "erronée" du Mépris).

Du coup, je me demandais si vous l'aviez vu, et quelle était votre interprétation à vous. (Et là, si personne ne répond, j'ai l'air d'une conne).
Les hommes et les femmes ont-ils une réaction différente à ce film ? Ca ne m'était jamais venu à l'idée mais là du coup ça m'intrigue.
Après tout, chacun interprète un film à l'aune de sa propre histoire personnelle, ça peut être intéressant. Il n'y a d'ailleurs pas d'interprétation imposée, même si Godard en avait une bien à lui. On m'a suffisamment répété à la fac que le sens d'un roman n'appartenait pas à son auteur mais à ses lecteurs. Ce qui m'a toujours un peu gonflée d'ailleurs. Cela dit, le jour où j'ai lu l'explication que Flannery O'Connor donnait de ses nouvelles - que j'adorais - et que je me suis rendue compte que c'était une malade mentale qui avait tout écrit au premier degré, ça m'a fait un choc.
Bref. 
C'est donc quoi, à vous, votre explication du Mépris

(Et de Mulholland Drive, pendant qu'on y est ? Non parce que je me souviens très bien qu'après l'avoir vu pour la première fois, j'avais une grande théorie sur le sens du film et le fin mot de l'histoire, que j'ai oublié entre temps, et croyez-moi, quand je l'ai revu, je me suis demandé comment j'avais bien pu m'imaginer un jour avoir compris quelque chose à ce truc...).

Ah oui, et puis je vous livre aussi cette belle chanson de lover, que j'aurais dû publier dans Mars, Vénus et ta soeur, en fait, mais il n'est jamais trop tard :

Pardon. Moi ça me fait rire. Je n'ai pas un humour très subtil.

20 commentaires:

  1. Je viens de revoir le début du film, pour moi tout est méprise en effet, et Godard la cultive.

    Cette scène où Bardot demande à Piccoli s'il aime ses poils de cul plus que ses seins, pour finalement en conclure que lui l'aime entièrement et qu'elle, l'aime intégralement. Elle ne parle que de son physique comme une pétasse, jamais réellement d'elle au fond, mais au final, on voit bien où elle voulait en arriver, lui rappeler qu'elle l'aime sans mesure, pour tout ce qu'il est. (et pourtant on se dit quelle chieuse durant toute la scene, jusqu'à cette déclaration en tout cas)

    D'un autre c^té J. Palance, le producteur américain (on sent déjà one+one) qui a acheté Fritz Lang, les décors, et veut se payer Bardot en engageant son ami. Le chèque est signé sans même que Piccoli le veuille, on sent toute son admiration pour Lang, pourtant il ne dit pas oui, Palance lui force la main, et signe le chèque sur le cul de la traductrice.

    Puis la scène de la voiture, Bardot ne veut pas partir seule avec ce type qui la regarde comme une chatte ambulante (elle sent l'autre porc d'américain qui paie quand il a une éréction professionnelle ou sexuelle)Piccoli n'y voit rien de mal sur le coup, Palance l'enlève quelque part, elle est écoeurée, et Piccoli à pied réalise enfin ( mais trop tard), il court il sent ce qui va arriver, le drame. ET là sans doute pour ne pas paraître ridicule, pour ménager l'autre fumier d'américain qui vient de l'engager, parce qu'il se refuse à être jaloux, parce qu'il a confiance en elle et ne voit pas le mal, je ne sais pas, d'ailleurs qui sait, même Godard ne veut certainement pas le savoir, en arrivant raconte cette connerie de mensonge (dont on ne sait pas si c'est un mensaonge, mais ça y ressemble tellement). ET Bardot n'est pas dupe, et la méprise est partie. Et là c'est l'autopsie d'un amour, et aussi et surtout du cinéma d'auteur...

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    1. Ca me semble une bonne analyse. Faut que je le revoie...

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    2. Mais on peut le voir autrement, même si Piccoli accepte le chèque sans le réclamer, il l'accepte lâchement (il a une façon de le mettre dans sa poche assez beurk quand même), et quand on pactise avec Mr FRIC américain on est déjà corrompu. Quand il laisse partir Bardot avec Palance, le fait que tout à coup il se mette à courir et l'appelle inquiet alors qu'elle ne peut plus l'entendre, ne regrette t-il pas ce dont il était conscient bien que non convaincu, il réalise qu'il savait, mais n'a pas voulu en tenir compte. Il vient de justifier tout le mépris qu'aura Bardot pour lui tout le long du film.

      Il a donné à l'autre dégueulasse la possibilité de lui faire la cour. Et l'a prostituée d'une certaine façon.


      Quand il est avec l'amie de Palance, la traductrice, qui est triste parce que jalouse, il a un jeu assez équivoque, et le point clé se situe au moment où elle va sortir et que sa main descend vers ses fesses, et se stabilise à la limite du bas du dos, lui même ne sait plus rien, il hésite, il est en train de succomber à la poubelle du FRIC. Mais il résiste, au mieux, à sa façon, alors, est il réel réellement le salop qu'on doit mépriser ou celui qui fait de la résistance passive, certes sans conviction, mais quand même résiste aux tentations engendrées par ce producteur foireux....

      La méprise, reste là, mais la vision de l'homme est bien plus ambigüe, elle justifie tout le mépris de Bardot. Qui n'est plus une chieuse, mais une femme blessée. Cette première scène qui nous la montre comme la sorcière de blanche neige interrogeant son miroir magique, Piccoli, fausse tout si on rate sa déclaration d'amour pour l'homme qu'elle aime, pour le spectateur elle est la chieuse, elle est l'actrice qui n'a joué qe des chieuses, donc pourquoi aller chercher plus loin. Godard l'a certainement engagée pour ça! ENfin, c'est mon avis.

      Deux façon de voir, avec les mêmes éléments

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    3. Hum. Très intéressant, tout ça. Je ne me souviens plus du tout des détails du film, honnêtement, juste que j'ai eu envie de buter Bardot du début à la fin. Je te crois sur parole, en tout cas. Il faut que je le revoie.
      Mais par ailleurs je n'ai jamais dit que Piccoli était irréprochable : ça n'est pas tout blanc ou tout noir. La question c'est : pourquoi elle ne lui rentre pas dedans pour lui dire "Tu es sur le point de devenir une pourriture, je trouve tes agissements méprisable, fais gaffe !" ?
      Le fait qu'il ait un comportement répréhensible n'excuse pas son attitude à elle. Le fait d'être blessée n'excuse pas le fait de se comporter comme une conne. (Quoique. Si. En fait si. Parce que sinon je n'ai plus d'excuse :) ).

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    4. Mais c'est vrai qu'étrangement, je pardonne beaucoup plus volontiers à Piccoli d'être attiré par l'argent et les femmes qu'à Bardot de faire la gueule comme elle le fait. Cette moue boudeuse, ce silence, cette passive-agressiveness, c'est insupportable.

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  2. pas vu, pas lu, mais je suis d'accord pour dire que Bardot est une piètre actrice, chiante par essence et que de toute façon Brialy était pédé donc que c'était voué à l'échec. À mon avis, elle fait la gueule parce qu'il la baise pas et qu'elle a compris qu'il allait se taper le réalisateur.

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  3. Et sinon : grosse remontée du crapaud dans le Top 10. Le crapaud parviendra t-il à détrôner Scarlett et Martin ?

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  4. Elle voyait sans doute en lui un chevalier sans compromis, un homme intègre, sans doute était-ce là qu'elle puisait la force de son amour. Lorsqu'il accepte le cheque, tout s'écroule, elle se rend compte qu'elle aimait un leurre, un homme banal.

    Sa façon d'être dans le film m'insupporte et m'inerroge tout autant, je pense que gue Godard s'interroge aussi d'ailleurs.

    J'aimerais avoir cette réponse, pour des raisons personnelles, je m'interroge chaque jour là dessus depuis 4 ans. Cependant la seule personne qui peut la donner reste une femme qui agit de la sorte. Si tu te comportes comme Bardot, tu dois savoir, c'est enfoui en toi!

    Sinon

    Peut-on pardonner à un artiste de faire des concessions de merde, de devenir une petite pute bourgeoise, de devenir une usine à fric juste pour la gloire, ou je ne sais quoi. L'art ne peut-être corrompu, quand on fait une concession c'est une part de nous même qu'on assassine, et les gens qui nous aiment le savent bien...

    Godart aussi

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    1. Je ne me comporte pas comme Bardot. Je ne l'ai jamais fait. Plutôt crever. J'ai connu trop de femmes qui le faisaient. C'est d'ailleurs certainement pour ça que, pour des raisons personnelles moi aussi, je réagis aussi violemment à ce film. Je ne peux pas t'aider, donc. Navrée. (Mais tu peux tenter un petit "PARLE, connasse", on t'expliquera peut-être).

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    2. J'ai tout tenté je crois, sauf que là, ça ne dure pas 1H40 mais toute une vie! Bah, ça justifie au moins ma misanthropie !

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  5. c'est Piccoli ou Brialy? Comprends plus rien moi...

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    1. Ah merde, au temps pour moi. Oui en fait c'est Jean-Claude Brialy dans Une Femme est une Femme et Piccoli dans le Mépris. Oups. Ca m'apprendra à me la péter en parlant de cinéma :)

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    2. Bon ben je corrige alors comme ça on fait genre on a rien vu, ok ? Ca sera notre petit secret :)

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  6. Je ne vais pas m'attarder sur une analyse de l'histoire du film, parce que je la trouve quand même sacrément pourrie et donc ça ne m'intéresse pas vraiment de m'y concentrer, mais ce qui me choque surtout, c'est la quantité de gens et d'écrits sur le cinéma qui répètent à quel point avec Le Mépris, Godard "sublimait" Bardot. Je trouve que c'est vraiment bizarre de dire ça, étant donné que je partage pleinement ton avis : elle est incroyablement chiante cette fille (le personnage tout du moins), en fait c'est même pas qu'elle est chiante, c'est juste qu'elle ne communique pas, elle n'a aucun intérêt (j'aurais donc une lecture "masculine" du film, ce qui est cohérent avec le fait que je suis un mec). Bon après le film a quand même quelques aspects qui font qu'il mérite qu'il soit remarqué : la volonté de faire de longs plans de cinéma (j'adore) et le style général du film, à savoir des longues scènes dialoguées au sein d'un même décord, dont Tarantino s'inspire très clairement dans ses films, dans un registre certes complètement décalé. Mais oui, elle est chiante...

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    1. Notre analyse du film est pourrie, donc ? Ah ? Bon.
      Sinon je n'ai jamais dit que le film était nul, hein. C'est Godard, quoi merde. C'est super esthétique et bla et bla, et certes, Bardot est bonne (vous ne me ferez pas dire que Bardot est belle), mais bon, non, on ne peut pas dire qu'il la "sublime", en effet.
      (Eh mais dites-donc je suis lue par vachement de mecs, en fait...)

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    2. Non en fait le "la" de "je la trouve trouve quand même sacrément pourrie" reprenait "l'histoire du film" et non pas les analyses qui y ont été faites (et souvent une bonne analyse d'une histoire qu'on n'aime pas peut être intéressante, c'est le cas ici).

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  7. Ben, tu es LA femme! Donc tu es lue par plein plein de mecs!:)

    J'adore Le mépris, One+one aussi (et pas à cause de Rolling Stones hein, mais de l'ensemble, de l'engagement), Godard n'a pas choisi Bardot au hasard, il avait un but! Se servir de son image de Starlette merdique.

    Pour l'analyse, je revendique la mienne comme la mienne, mais une oeuvre ne renvoie-t-elle pas à soi...

    Godard, est esthétique et engagé. Ce film est à mon sens aussi un plaidoyer pour le cinéma d'auteur, les méfaits du fric dans l'art, et si c'est pas ça je m'en cogne, c'est quand même ça!:p

    Quant au livre, on sait tous qu'un livre n'est pas le film, parfois c'est malheureux, parfois non. Je ne connais pas le livre, mais il se trouve que Godard l'a réécrit comme tout réalisateur, et l'a abordé sous d'autres angles.

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  8. Ma photo de profil est une image d'Une Femme est une Femme, et en plus, le saviez vous, Bayane, mon surnom, veut dire "femme" en turc (une pure coïncidence, là, pour le coup).

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  9. Femme ou LA femme?:)

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