dimanche 7 septembre 2014

Euh... J'ai pas de titre.


Me revoilà !
Deux mois de silence, je sais.
Je vous demande pardon.

C'est que, à l'instar de Titiou Lecoq, j'ai été très occupée à accoucher et à écrire un livre.
(Non, je déconne).

(Quand j'ai commencé à écrire ce blog, Titiou Lecoq - que je suivais depuis un ou deux ans déjà - venait de publier un livre et d'accoucher de son premier enfant. Ca m'avait foutu un coup. Et là, rebelotte. Je m'absente deux petits mois de rien du tout, je rentre tranquillement de vacances et BAM. Je ne peux plus tourner la tête sans que cette femme me fasse des livres et des bébés dans le dos. Ca commence à bien faire, que diable). 
Pas de bébé et pas de livre de mon côté, donc. (C'est à se demander ce que je fous de mes étés).
(Pour le bouquin, j'ai bien essayé mais, comme pour BritBrit, ça s'est avéré laborieux).

Du coup, aujourd'hui, dans la salle des profs, je n'ai pas pu jouer avec mes collègues :
Gaëlle (nous montre une photo sur son iphone) : C'est ma fille, regardez. Elle ressemble pas trop à Michel Galabru, sérieusement ?
Hélène (hilare) : Mais graaave ! Hahaha. Attends regarde regarde (sort son iphone à elle) : la mienne elle ressemble à Jacques Villeret !
Mais bon, ça n'est que partie remise.
(Avec un peu de chance, ma fille ressemblera à Charles Pasqua).

C'est que, voyez-vous, cet été, moi, j'étais à la plage.
(Très malpratique pour écrire et pour accoucher, la plage).
Résumons :
En juillet, je suis partie en Bretagne avec mes amis. On a nagé, fait des barbecues, pris l'apéro dans le jardin, on a fait des gnocchi maison et joué à se mimer des trucs comme "Tata Yoyo qu'est ce que tu caches sous ton grand chapeau ?", Charlie a montré sa bite, Lady V a montré ses seins, - bref, les vacances.
Ensuite, en août, je suis allée dans les Pyrénées, c'était beau et j'ai vu des marmottes.
Voilà.

J'ai aussi passé une semaine avec ma tante californienne scientologue qui n'aime que les grosses productions américaines qui tachent, se nourrit exclusivement de salade verte nature, de graines et de pilules magiques (parce que le reste, c'est mauvais pour toi), ne croit pas à la psychanalyse et pense qu'on peut cesser d'être maniaco-dépressif ou toxicomane par la seule force de sa volonté (et, j'imagine, avec l'aide de la scientologie et des oligo éléments). Mais passons sur ce sujet délicat.


(Sur la scientologie, je conseille ce documentaire sur Youtube. Et ça. Ca résume bien).

Bref. De bonnes vacances loin de Paris, donc.
Et puis, au bout de deux mois, je me suis dit que ça commençait à bien faire tout cet air pur et je suis rentrée me faire un petit shoot de gaz d'échappement avant de reprendre le chemin de l'école.


Pour l'instant, ça se passe bien. 
(En début d'année, on a toujours la folle illusion d'avoir de l'autorité et de maîtriser à mort).


Dans l'ensemble, donc, les élèves sont, pour l'instant, très mignons.
J'ai déjà appelé ma première parent d'élève, cela dit.
(Rien de grave, juste pour marquer le coup parce que, dès le premier jour, la gamine avait été relou).
Je suis tombée sur le répondeur.
Et là : message d'accueil : appel à la prière. Chant de muezzin, donc.
Pendant un minute vingt top chrono.
(J'ai chronométré). (J'ai cru que ça ne s'arrêterait jamais).
Pfiou.
Welcome back.  
(Imaginez tomber sur un répondeur et attendre une minute vingt qu'un prêtre ait fini de commenter un point des Evangiles avant de pouvoir laisser votre message. Non mais allo, quoi). 

Mais sinon, tout s'est très bien passé.
J'ai retrouvé mes petits élèves de l'année dernière (certains ont mué pendant l'été, c'est super impressionnant), j'en ai rencontré des nouveaux, et - rituel toujours - je leur ai fait remplir l'incontournable petite fiche de début d'année histoire de me mettre en jambe.

Extrait :
Quelles sont les matières que tu aimes le moins ? Toutes.
Pourquoi ? Parce que.

 Help them get new clothes.

Sinon, ce début d'année scolaire arrive avec son lot de désagréments pour le corps enseignant (qui rentre de deux mois de vacances et est par ailleurs mal placé pour se plaindre, je sais), comme par exemple le fait que la plupart des profs TZR ou contractuels sont sur deux voire trois établissements (et se préparent pour une année d'aller-retours constants, en bus, de banlieue à banlieue), que plusieurs des nouveaux stagiaires n'ont pas de tuteur et doivent se démerder à temps plein tout seuls, ou encore qu'il y a eu de nouvelles coupes dans le budget et que cette année il n'y aura plus de quoi financer les "clubs" de la pause déjeuner (ce que je déplore MAIS, cela dit, le bon côté c'est que cette année notre hiérarchie va arrêter de nous reprocher de n'être pas "investis" sous prétexte que notre seul projet pour l'année est de faire cours) (Tous les ans, en début d'année, on est convoqués pour présenter nos "projets", et, lors de cette réunion, dire que tu prévoies de faire cours et de boucler le programme, étrangement, ça fait pas sérieux. Ce qu'il faut, pour être bien vu, c'est organiser un club cirque ou un club théâtre. Ca m'agace prodigieusement). 
Heureusement, pour nous consoler, le Rectorat nous a fait cadeau d'un nouveau gymnase et d'un nouveau prof de SVT).


A ce propos, je suis tombée sur cette émission l'autre jour, et j'ai eu un peu froid dans le dos avant de réaliser que c'était un fake : L'Homme qui était prof de SVT. Du coup j'ai écouté un peu les archives de A votre écoute coûte que coûte, et j'ai bien ri.

Sinon, rien de nouveau sous le soleil.
Mon père a enfin retrouvé l'amour à 63 ans, Lady V vit le grand amour avec Choupi, Flo vit le grand amour avec son mec à qui j'avais trouvé un super pseudo sauf que je l'ai oublié, et BB vit le grand amour avec une fille qu'elle a rencontrée il y a deux semaines.
BB (très sérieuse) : J'ai longtemps cru que ce n'était pas la femme de ma vie. Mais j'en suis revenue.
(J'ai ri).
(On dirait moi).

Moi, pendant ce temps, je vis le grand amour avec Nala, que j'ai dernièrement du mal à approcher sans finir en sang (une belle métaphore de l'amour, j'ai envie de dire), ce qui rend la cohabitation dans trente mètres carrés un chouia compliquée.
C'est bien simple, je suis un peu comme une bébé gazelle traquée par une lionne en pleine jungle (une jungle de 30 mètres carrés, donc). Plusieurs fois par jour, elle m'attaque sans crier gare et me mord de toutes ses forces avant d'essayer de repartir avec ma dépouille pour la planquer dans un coin (la baignoire - c'est là qu'elle stocke tous ses butins) et, je présume, la manger plus tard. Warning : ne laissez jamais un chaton jouer avec votre main. Au début c'est tout petit avec des petites dents, ça fait pas mal, c'est pour jouer, c'est mignon. Un an plus tard : il vous démonte la gueule. 

Pas d'histoire de mec, donc.
BB et moi, on a bien envisagé de lancer une attaque au bar de la plage cet été (BB : "Tu prends le serveur, je prends la serveuse. T'attaques par le nord, moi par le sud. Opération Epervier") mais finalement on a laissé tomber et on est rentrées boire du vin et manger des noix de cajou traquilou.
Par ailleurs, je me suis déboîté la mâchoire le jour de la rentrée quand j'ai vu arriver le nouveau prof de SVT en salle de réunion - Isidor a du souci à se faire -, mais à part envoyer un texto à Lady V pour lui dire que "Putain le prof de SVT je le prends je le retourne" (Oui. Pas classe. Je sais. Pardon), je n'ai pas fait grand chose.
C'est que je suis encore en jachère, d'une part. Et puis - soyons honnêtes - il a vingt-cinq ans.
Il fait deux têtes de plus que moi, il a une voix grave à se damner, il est gaulé comme un dieu, il est sympa, malin et il détourne les yeux d'un air espiègle puis se mord le bout de la langue dès que je dis un truc drôle (j'ai envie de le violer) mais il a vingt-cinq ans.
Il est né avant la chute du mur de Berlin, certes, mais tout juste. Et il faut que j'arrête les mecs nés après 1987. (Voire, pour bien faire, les mecs nés après 1981. Je sais. J'y travaille).
J'ai trente trois ans, que diable. (BB dirait qu'on s'en fout, bien sûr - elle a récemment eu une aventure avec une fille de 22 ans qui ignorait qui était Dalida (diantre) - mais je ne peux décemment pas faire des avances à un mec qui n'a pas connu le minitel et Elli Mederos). (Si ?).

Je vous rassure, ma vie amoureuse n'est pas complètement au point mort, puisqu'en ce moment je suis éprise de Josh Charles (Will dans The Good Wife). Malheureusement, je doute que cela fournisse beaucoup d'action pour la tenue de ce blog.
(A moins que je ne vous fasse encore une fois signer une pétition ?)
(Une pétition pour qu'il m'appelle sur mon portable et me susurre "Concupiscence" comme à Lara Flynn Boyle dans 2 Garçons, 1 Fille, 3 Possibilités)

Le Capitaine, lui, est retourné dans sa grotte pour rédiger sa thèse en grognant. (Je gage qu'à l'heure qu'il est, il se nourrit exclusivement de baies et de petits rongeurs).
(Le Capitaine n'était pas un garçon très sociable).
Souvenir :
Sa soeur : Hein ?! Rémi - l'ours - t'a offert des roses ?! Improbable !
Son pote : Non mais depuis qu'il est avec toi on sent que ça s'arrange, qu'il est plus domestiqué...
Rémi (Le Capitaine) : Et ta mère, elle est domestiquée ?!

Pas de scoop, donc. Si ce n'est qu'en octobre je pars à Bombay pour la Toussaint, donc préparez vous à un récit de voyage haut en couleur. Je serai seule, complètement perdue à l'autre bout du monde (non, c'est pas vrai, en fait je serai chez un pote de Lady V et ensuite elle me rejoint, mais si je le dis ça fait moins wild at heart, quoi), ça va être merveilleux.


Après quoi je pars - si tout se passe bien - en Guadeloupe en février puis à New-York à Pâques. 
On da road, baby. 

En attendant - moins exotique - je vous envoie quelques photos de Lourdes, où je suis passée cet été quand j'étais dans les Pyrénées.
Lourdes, la ville la plus sacrilège du monde, où piété rime avec porte-clef et Vierge Marie avec sandwicherie. Lourdes, temple du mauvais goût, sanctuaire de la consommation de grigri cheap, où les cartes postales du Saint-Suaire cohabitent avec les sets de table "La Prière du Chaton" (!), où les bureaux de change s'appellent Notre Dame de Lourdes et les fast food "Le Jean-Paul 2". Magique.
(Il y avait même un McDo dans le centre. On s'est demandé si on pouvait y avoir deux Filet O Fish pour le prix d'un. Rapport à la multiplication des pains et des poissons, tout ça).














Et c'est sur ce dernier titre que je vous laisse. (Pardon).
Bonne fin de journée à tous !

8 commentaires:

  1. "Je tiens mes promesses ....(ou pas) " :D
    ou alors s'il y a besoin de forte audience
    "Lady V montre ses seins" :D

    Voila mon (intelligente) contribution à ta recherche de titre ^^

    Bonne rentrée ;)

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    1. Que diriez-vous de "Tata Yoyo a un grand chapeau" ? :)
      Sinon désolée pour ce long été de silence, j'avais pas internet (c'était merveilleux).

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    2. OMG
      HOLLY SHIT
      PAS D'INTERNET !!!!
      humm pardon ......
      et comment tu regardais tes séries alors ????? :)

      (euh non pas tata yoyo)

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    3. Eh ben j'ai pas regardé de série, figure-toi.
      A la place - tiens toi bien - j'ai lu.
      Et même pas Voici, non, j'ai lu - peut-être serait-il mieux que tu t'assois - des LIVRES.
      Et pas du Marc Levy non plus, non, j'ai lu du... du... du Zola.
      Voilà. C'est dit. J'ai passé l'été à lire la saga des Rougon-Macquard.
      (En fait je vous mens depuis le début, je suis une vieille retraitée et ce blog est une fiction tapée par mon jeune assistant parce que je ne sais pas utiliser un ordinateur).
      (Il va sans dire que je me tape mon jeune assistant).
      Mais je m'égare.
      Je n'avais pas internet, donc. Mais rassure-toi, je me suis rattrapée en rentrant en regardant l'intégrale de The Good Wife en deux semaines.

      Sinon c'est non, pour Tata Yoyo ? Vraiment ? Je ne comprends pas. C'était pourtant sympa, comme titre. (Hum).

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  2. Hummmm on voit la prof quand même...
    Moi quand je lis je suis plutôt style Bragelonne ou polars..... C'est moins classe :D

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  3. *tousse*
    "plus souvent"
    *tousse*

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