mardi 24 décembre 2013

In the Christmas Groove

Lecteurs chers à mon coeur, Joyeux Nowel !!!!

Je peux pas rester très longtemps, là, j'ai des cadeaux à empaqueter, un sapin à décorer, un champagne à mettre au frais, et un chaton à fourrer dans une grande chaussette de Noël - et/ou à emballer dans du papier cadeau, j'ai pas encore décidé - bref je suis très occupée. 

Mais je voulais quand même :
1) vous faire un petit coucou de circonstance (coucou).
2) vous envoyer une jolie chanson de Noël (oh la jolie chanson).
3) vous instruire un petit peu (parce que hein, quand même, bon, c'est pas tout ça).
5) vous permettre de suivre le parcours du Père Noël en live (vous êtes impatients qu'il arrive jusqu'à vous, je sais - tenez bon, il est en chemin : au moment où je vous parle, il est à Jakarta)
6) vous livrer le sens de la vie (parce que, au risque de me répéter : hein, quand même, bon, c'est pas tout ça). Récapitulons, donc : "Try and be nice to people, avoid eating fat, read a good book every now and then, get some walking in, and try and live together in peace and harmony with people of all creeds and nations." ("Vous allez finir par vous aimer les uns les autres, bordel de merde ?").
Voilà. C'est tout. (Un post court, je vous l'accorde, mais intense).
Joyeux Noël les gens !!! 





mardi 10 décembre 2013

Martine part en week-end en amoureux

"Savez-vous marcher sur la tête ?" (Le Chat Fouin)



Mon frère : "Mais moi aussi, je connais plein de sortes de chats, hein : le chat badabada, le chat malo, le chat rivari..."
(Ca m'a fait beaucoup rire) (Oui. Nous avons un humour très personnel, dans la famille).

*****

Dans la série Bayane est un boulet : Bayane prend l'avion.



Ou comment j'ai passé un week-end à Florence avec le Capitaine.

Oui : mon homme s'appelle désormais le Capitaine (Archibald de son prénom, Baba pour les intimes).
Parce qu'il a un petit côté Capitaine Haddock (un Capitaine Haddock qui se serait fait niquer sur l'héritage de Moulinsart) : parce qu'il est brun et barbu, qu'il sait naviguer, qu'il est passablement porté sur la bière, et aussi parce qu'il lui arrive d'avoir quelques humeurs (hum).



Alors (pour vous démontrer que pfiou, le Capitaine Haddock, parfois, il y va fort, quand même) :
- Un bachi-bouzouk ou bachibouzouk (du turc başıbozuk, littéralement « tête non standardisée » signifiant « irrégulier ») est un cavalier mercenaire, souvent d'origine Albanaise, de l'armée de l'Empire ottoman, avec un armement non standardisé et en pratique très léger, et une discipline faible
- Les cercopithèques (Cercopithecus) forment un genre qui rassemble des primates de la famille des cercopithécidés.
- L’un des nombreux types du valet bouffon, Jocrisse est particulièrement l’incarnation populaire de la niaiserie et de la maladresse.
- Les Rocamboles sont des plantes herbacées vivaces par leur bulbe et caractérisés par des bulbilles florales.
- Le « Phylloxera vastatrix  » (Daktulosphaira vitifoliae), ou phylloxéra de la vigne, est une espèce d'insectes homoptères de la famille des Phylloxeridae. C'est une sorte de puceron ravageur de la vigne.
- Marcocéphale : (Zoologie) Qui a une grande, une grosse tête.
(De rien)


*****

Et oui, nous sommes toujours ensemble.
Alf : T'as un mec, toi ?
Moi : Ben oui, je t'en ai parlé, la dernière fois !
Alf : Oui oui, je me souviens, mais pour tout dire je pensais que c'était déjà fini... Faut pas m'en vouloir, Bayane, mais t'avoueras que, statistiquement...

*****

J'ai passé le week-end à Florence avec le Capitaine, donc. 
Un beau week-end en amoureux, la romance par excellence, le tout magistralement arrosé de cappuccino et de sauce tomate. 
Un week-end au pays des cathédrales en sucre d'orge, après une arrivée en avion au milieu des nuages en barbe à papa : bref, Hansel et Gretel au pays de Candy. 

Le week-end n'a pas été de tout repos, cependant.
Vous apprendrez que, fidèle à moi-même*, j'ai loupé l'avion à l'aller... ET au retour.
(La fille qui gère). 
*Je suis en effet réputée pour mon manque d'organisation d'une part, et pour ma malchance légendaire d'autre part : vous avez déjà entendu parler de quelqu'un que des petits cons auraient jeté dans le Canal de l'Ourcq en plein hiver avant de partir, hilares, en courant, ou bien de quelqu'un qui serait sorti d'un bar appelé "Le Gentleman", un jour, la veste recouverte de sperme, sans pouvoir se l'expliquer ? Non ? Eh bien maintenant si.

Mais revenons sur les circonstances du drame :
Vendredi après-midi dernier, je devais prendre l'avion à Orly pour aller retrouver le Capitaine, que je n'avais pas vu depuis deux semaines, car, vous l'apprendrez, au diable la facilité, j'ai trouvé le moyen de tomber amoureuse d'un mec qui vit à l'étranger. Je suis donc femme de marin à plus d'un égard. (Mais bon, qui a dit que les relations à distance étaient vouées à l'échec ?) (Et puis les connaisseurs savent bien que "les marins sont bien plus marrants que tous les forains réunis").
Je devais le retrouver le vendredi soir, donc. Seulement voilà, j'ai loupé mon premier avion.

Je suis partie en retard, pour commencer. J'avoue.

Et puis, sur le chemin, mon talon s'est cassé. (Déjà, ça commençait mal : horreur et damnation, ma tenue n'était pas raccord). Catastrophe Number One.
J'ai essayé de le ramasser et de le remettre, mais, dans l'opération, je me suis coupée. Catastrophe Number Two.
J'ai la phobie du sang, voyez-vous. (Vous voyez la réaction de Jamie Lannister quand on lui tranche la main ? C'est à peu près celle que j'ai quand je me coupe le bout du doigt avec le rebord d'une feuille de papier).

Du coup, tremblante et persuadée que j'allais mourir d'une septicémie foudroyante ou d'une longue agonie due au Tétanos, j'ai été prendre le RER en claudiquant.

Le RER était en retard. Catastrophe Number Three.
Je l'ai attendu en piétinant sur mes petits talons cassés.
Une heure plus tard, j'ai pris l'Orlyval où un mec m'a expliqué que le Terminal Ouest c'était pour la France et le Terminal Sud pour l'étranger. J'ai donc été au Terminal Sud, tout ça pour qu'on m'annonce qu'en fait non. Catastrophe Number Four.
J'ai alors couru en boitillant jusqu'au Terminal Ouest, où on m'a annoncé que le check in était fermé depuis 5 minutes, et que non, je ne pouvais pas prendre l'avion pour rejoindre l'amoûr de mes rêves. Catastrophe Ultime.


Là, j'ai eu la réaction suivante : telle une princesse guerrière face à l'adversité, prête à tout pour retrouver mon prince, n'écoutant que mon courage et la force de mon amour, j'ai 1) fondu en larmes et erré dans l'aéroport, hagarde, pendant une bonne demi-heure, 2) appelé mon Pôpa en pleurnichant. (Vous auriez été fiers de moi).
Pôpa, cet homme formidable, m'a alors dispensé quelques leçons de sagesse (Oui enfin ma chérie remets-toi, c'est quand même pas comme s'il t'avait envoyé un texto pour te dire "Finalement j'ai rencontré quelqu'un d'autre, va te faire foutre") avant de me recueillir, de me border, de me lire quelques histoires de Père Castor puis de m'emmener dès le lendemain matin, dans la Pôpamobile, à 5h du mat', prendre un deuxième avion.
Oui car, contrariété supplémentaire - sinon ç'aurait pas été drôle -, je devais arriver à l'aéroport deux heures à l'avance parce que le site internet refusait de m'enregistrer sous prétexte que mon code de réservation était "invalide". (Une sacré sale bande de bachi-bouzouks, chez Easy-Jet). 



Le lendemain, donc, je prenais le petit-déjeuner avec le Capitaine.
Sur une place ensoleillée de Firenze.
Bonheur.


Le surlendemain, cependant, c'était déjà l'heure de repartir.
Et là : j'ai attendu le bus une demi-heure à la gare avant de me rendre compte que c'était pas la bonne horaire (Tu veux savoir pourquoi ta vie est si compliquée ? Tape BOULET au 81515), et donc de prendre un train en catastrophe pour la gare de Pise (une heure de train), où je devais prendre un autre train pour l'aéroport. Sauf que le train est arrivé en retard et que, après avoir couru dans les couloirs de la gare comme une dératée, j'ai découvert, ô joie, que le train pour l'aéroport de Pise était annulé. J'ai donc fait demi-tour, et ai passé ma dernière soirée en Italie... dans le train ! (Romance). Tout ça pour me relever le lendemain matin à la première heure et attendre un autre bus en retard, me faire rembourser, en prendre un nouveau, et arriver à l'aéroport deux heures à l'avance pour faire mon check in - à cause du site qui marchait pas - et prendre un quatrième avion.
(Quatre avions achetés en 48h, si c'est pas la classe, cette folle vie de jet-setteuse).



Bref, un week-end compliqué.
Ajoutons à cela qu'il y avait une grève des bus à Florence le jour où je suis arrivée, et que, même sans la grève, le système de bus à Florence, c'est pire que la maison qui rend fou.
Déjà, y a pas de carte de bus. Donc pour savoir quel bus tu prends pour aller où, c'est pas pratique-pratique. Ensuite, parce que la carte de bus, quand enfin tu la trouves, ben elle ressemble à ça :

Ah... Ouais. Euh... Ben merci, hein. (Hum).


Ah oui : et puis il y a aussi le fait que, à Florence, dans les rues, y a les numéros bleus et les numéros roses. Ben oui, sinon c'est pas rigolo, vous comprenez. On risquerait de savoir où aller. Non, là, y a par exemple le numéro 7 en bleu, et puis la porte à côté, c'est le numéro 21 en rose.
Voilà voilà... Merci Florence.



Mais bon, les statues ont de beaux culs, les glaciers de bonnes glaces, les palais de belles fresques, et puis le vin est bon et y a de jolis panneaux de signalisation :









Et puis combien de billets d'avion ne serais-je pas prête à payer pour aller me faire toucher la zone* par l'être aimé ?
(*Lady V, l'autre jour, pour me dire qu'elle ne viendrait pas nous rejoindre au bar : "Avec Choupi, on se touche la zone, du coup on a eu une faiblesse et... comment te dire, grosse flemme")




Sur ce, je vous laisse, je dois aller faire immatriculer une galère au port. (Huhu).

Yours truly,
Jocrisse. 

mardi 19 novembre 2013

I Am Lovable And Capable

Come on, guys !
Out loud, and enthusistically : I.A.L.A.C.




Des nouvelles du front, donc.

Premier jour d'école. 5ème.
On bosse les descriptions physiques. J'ai réussi à les faire parler exclusivement anglais pendant les dix premières minutes. Quand tout à coup, je leur montre une photo de Oprah Winfrey pour qu'ils me la décrivent, et là, je les perds :
- Wesh c'est Oprah Winfrey, comment elle est trop vils ! (vils = moche en argot du 93)
- Ouais j'avoue.
- Elle est trop riche c'te meuf, je te jure.
- Eh madame elle est plus riche que Zlatan ?!
- Ouais Madame elle est plus riche que Zlatan ?
- Madame elle est plus riche que Zlatan ou bien ?
Au même moment, Dorcas crie et se retourne pour frapper Paul.
- Wesh madame il m'a planté son compas dans le dos. Vas-y je vais te défoncer !!!
...
Welcome to school.


PS : J'ai raconté cet incident sur Facebook. Réaction de mes amis : 
"Mais elle est plus riche que Zlatan ou bien ? Vas-y wesh madame réponds !" ^^

****** 

Compréhension orale, 3ème :

Dans l'enregistrement, le mec dit : "I am mad about journalism" 
Dans leurs copies, à la question "Quelle est sa passion ?", ils ont répondu :
- Il est fou de mode et de journalisme (mad => mode)
- Il est passionné de langue allemande (journal = german)
- Il est fan de John Alison (journalism)
- Il adore Joan Lisen (journalism)
- Il veut ressembler à Jean Liseum (journalism)
Tuez-moi.

Dans quelle ville habite t-il ?
Glasgow, Glasgow, Glasgow... quand tout à coup : Grosgland.

Ah.

Ah oui, et aussi : le Prince Charles est le prince des baleines (The Prince of Whales). (Chou)

****** 

Rapport d'un collègue sur un élève :
"Il n'a pas travaillé, comme à son habitude... il a jeté plein de petits papiers par terre, je lui ai dit de les ramasser, il a dit que c'était pas les siens... j'ai demandé à qui il prétendait qu'ils étaient, il a dit "je suis pas une poucave"... je lui ai demandé son carnet, il a refusé... je lui ai dit de sortir, il a donné un coup violent dans sa table en m'insultant et en disant qu'il s'en "battait les couilles"... "
Bref, jusqu'ici rien que de très normal. La routine.

Quand tout à coup, en fin de rapport : 
"NB : Au dernier cours, il a passé l'heure entière à sucer la tétine de sa petite nièce" (?!)

******

Les élèves qui n'écoutent rien, bavardent, rient, font les cons, et, quand tu les rappelles à l'ordre :
- Wesh vas-y n'importe quoi j'ai rien fait !! (jette ses affaires par terre, s'affale sur sa chaise en boudant) C'est toujours les mêmes, comme par hasard !" 
ou, variante :
- "Wesh vas-y c'est toujours moi qui prends ! Dites-le madame si vous m'aimez pas !!
ou, variante, 
- Ouais c'est ça, comme par hasard, jamais les Français !!"
mmmmmmmmmmmm (instant yoga).

******  

Les quelques petits mecs qui se foutent de ton cours comme d'une guigne et ne lèvent jamais la main à part quand il est question de foot, ou du Maghreb. Alors là, ils se battent pour avoir la parole, c'est un truc de fou. Ils veulent tous dire "I am Algerian / Morroccan / Tunisian", "I like soccer" ou "My favourite celebrity is Christiano Ronaldo". Ils sont trop fiers de pouvoir le placer. 
Cette fameuse phrase : "I am Algerian". C'est fou comme, quand on fait le cours sur les nationalités, y en a quasiment jamais un pour te dire qu'il est français. 
Pareil pour le fameux "Jamais les français !" : Accusation tristement fréquente et passablement pénible à laquelle t'as envie de répondre trois choses : 1) T'es français, banane ! 2) T'es gentil, tu prends tes responsabilités au lieu de m'accuser de racisme 3) Par ailleurs regarde autour de toi, chou, tu verras que même si je voulais punir ce que t'appelles "un français", j'en trouverais pas un seul dans la classe. Donc t'es gentil chaton tu arrêtes de dire des conneries grosses comme toi, tu te tais, et tu travailles comme tout le monde. Merci. (Non mais oh).

****** 

Extraits de copies :

"His name is David Beckham. His were born is 2/5/1975. He father is cook. He mather is hairdresser. He is nationality is British. His old are you is 38. He job is seccer player. He live in NYC wew he woman Victoria". 

 "Her name is David Beckham and birth is 02 July. Her place of birth is London. You father is cook and mother is hairdresser. A nationality is British a age is 38. Her professional job is soccer player and city of residence is New-York and Victoria Beckham is married and four children".


NB : Ce contrôle était une reprise quasiment à l'identique du précédent, qu'ils avaient foiré (8 de moyenne générale). Je le leur avais rendu, on l'avait corrigé, on avait fait des exercices de remédiation pendant deux-trois cours, et on avait finalement refait le contrôle quasiment à l'identique pour leur permettre de se rattraper. Ils ont eu... 10 de moyenne. (Welcome to my world).

****** 

Et t'essayes de faire ton cours et y en a un qui lève la main et se met à crier "Madame il a traité ma mère !", et aussitôt l'accusé se met à se défendre, et les autres s'excitent "Vas-y il t'a dit quoi ? Il t'a dit quoi ?" et ça te prend une bonne minute pour rétablir le calme, et là hop cinq minutes plus tard y en a un qui se plaint que son voisin lui a piqué son carnet/sa trousse/son stylo/a fait un trait au Stabylo sur son cahier/lui a mis du T-pex dans les cheveux, et c'est reparti pour un tour, et puis Yossra veut aller à l'infirmerie parce qu'elle a mal à la main/au ventre/au pied (t'as pas besoin de ton pied pour noter ta leçon, chou), et Darius qui veut savoir ce que ça veut dire "World of Warcraft" (man, what does it have to do with anything?) et puis Manon t'arrête en plein cours parce que "Madame y a Sophie qui pleure", et tu continues contre vents et marées, pendant une heure, jusqu'à la sonnerie... Et puis ça recommence avec la classe suivante. Et le soir t'es épuisée.

******

Bref, dur.

Mais bon.
Je les aime bien.
Souvent, ils me font rire.

Cours de 6ème, hier :
Moi : Vous connaissez le surnom de New-York ? C'est The Big Quelque Chose... Ca vous dit rien ?
Laëtitia (très sûre d'elle, ravie, en mode eureka) : The Big Bang !!
Hihihi. Non.  

Puis, à la fin du cours :
Christophe (appelle ses copains qui sont en train de partir sans lui) : 
Eh, attendez-moi ! Bande de malfrats ! Bande d'impolis ! 
(Hahaha).

Et puis ils sont choux quand ils connaissent la réponse et qu'ils veulent tellement que tu les interroges qu'ils sont limite debout sur leur chaise les deux bras en l'air, prêts à se déboîter l'épaule pour que tu les remarques. Et ils te disent "bonjour" dans les couloirs, et "bon appétit" à la cantine, et "bon week-end" le vendredi après-midi, et ils restent après les cours pour faire des dessins sur ton tableau, et pour papoter, et ils t'offrent des bonbons... Souvent ils sont mignons.

Et puis même si j'ai régulièrement - régulièrement - envie de tous les buter, je tiens le coup. 
Même s'ils savent rien à rien et qu'ils écoutent pas et qu'ils bossent pas et que j'ai parfois l'impression que j'y arriverai jamais, je tiens le coup. 

For my ally is the Force. 


.

(ça, et le fait que j'ai pas trop le choix, aussi ^^)

mardi 12 novembre 2013

Domicile conjugal

"Tu m'aimes vraiment dis-moi ?", "Tu m'aimes ?", "Tu m'aimes ?", "Tu m'aimes ?"
C'est tout ce qu'elle sait dire !
En bouffant, me rasant, quand je voudrais dormir, faut lui dire que je l'aime.
(Une Petite Fille, Nougaro)

********

C'est un peu tôt pour mettre une image de Domicile Conjugal en tête de post ? 
Ah vous croyez ?

(Au départ, pour ma défense, j'ai cherché une image en tapant "In a Relationship" 
dans Google Images, mais on m'a essentiellement proposé ça, donc bon)


********

Je suis en couple, donc. Avec un homme (oui). 
On se calme tout de suite, ça m'est déjà arrivé, hein. 
Mais bon, je vous l'accorde, pas depuis un certain temps. 
Du coup, je redécouvre les douceurs de la vie en couple. Comme, entre autres, la joie de faire des câlins le soir quand tu t'endors, la joie de faire des câlins la nuit quand t'arrives pas à dormir, la joie de faire des câlins le matin quand tu te réveilles, la joie de faire des câlins l'après-midi parce que vas-y viens on baise mon bouquin il est nul, et la joie de passer des heures entières à te faire belle, t'épiler, t'exfolier, te crémer, te parfumer, te maquiller, te coiffer, et retourner toute ta garde-robe pour t'habiller, tout ça pour te préparer à un rendez-vous avec ton bien aimé, qui, pour sa part, n'a pas pris le temps de se doucher et de changer de t-shirt en se levant.
L'amour, quoi.
J'ai aussi redécouvert avec tendresse 1) la réaction de l'homme quand tu lui tends un Doliprane parce qu'il se plaint qu'il agonise depuis une heure ("C'est quoi ce truc ? T'essayes de m'empoisonner, c'est ça ? Passe la notice pour voir. Bon, ok, j'en prendrai peut-être un quart de milligramme si jamais je sens que je suis en phase terminale"), ainsi que 2) l'incapacité flagrante des hommes à parler d'amour, même quand ils sont amoureux. (C'est fascinant comme dès que je dis un truc un peu romantique, il est tout à coup en panique et me fait rapidement un bisou sur les cheveux en disant - d'une voix tellement étranglée que c'en est tout bonnement inaudible - un truc laconique comme "Chouette" ou "Tant mieux" avant de passer à autre chose). 


(J'exagère, bien sûr : il m'en dit, des mots doux. Mais - notez-bien - toujours par écrit, bien planqué derrière son portable, et, de surcroît, toujours dans une langue étrangère. C'est mignon).  

Bref, je suis en couple. Et heureuse.
Même si, fille oblige, je trouve évidemment le moyen d'être moi-même en panique assez fréquemment, comme par exemple :
- quand je n'ai pas de nouvelles pendant vingt quatre heures ("il est tombé amoureux de quelqu'un d'autre, c'est fini entre nous, je le savais, je veux mourir"),
- quand il ne respecte pas le quota pourtant raisonnable de 300 bisous et 55 câlins par jour ("il est tombé amoureux de quelqu'un d'autre, c'est fini entre nous, je le savais, je veux mourir"),
- ou tout simplement quand on fait l'amour ("Où est-ce qu'il a appris à faire ça c't'enfoiré ? Il a fait l'amour avec d'autres filles avant moi, je le savais, je veux mourir").
Bref, être une fille en couple n'est pas de tout repos.


Mais reprenons : 
Je parlais donc de "l'incapacité des hommes à parler d'amour, même quand ils sont amoureux". 
Vous allez dire qu'il y a de ça un an et demi, je me plaignais du talent des hommes pour le baratin, et que faudrait savoir ce que je veux, hein, oh, bon, non mais. 
Je vous l'accorde. 
Faudrait aussi penser à accorder mes violons : les hommes sont-ils des beaux-parleurs ou des handicapés de la communication amoureuse ? Faut se décider, que diable ! 
Ben euh... c'est à dire que... ben en fait les deux.
Sauf que j'ai remarqué un truc (et là, je vais vous révéler un truc de ouf que même qu'aucune fille y a jamais pensé, mais c'est parce que je suis une observatrice des relations hommes-femmes à nulle autre pareille, z'allez voir, attention les yeux) : les beaux parleurs et les handicapés de la communication, eh ben c'est pas les mêmes personnes, en fait (ouais). 
Du coup, ben ça dépend. 
Mais disons que souvent - sans vouloir faire de généralités, hein, pensez-vous, c'est pas mon genre - les beaux parleurs veulent juste te sauter alors que les handicapés de la communication amoureuse eh ben ils t'aiment plutôt vraiment bien, sauf qu'en fait ils savent pas trop comment te le dire, mais ça veut pas dire qu'ils t'aiment pas, tu vois (ouais je sais c'est un peu compliqué).

Bref, tout ça pour dire que mon mec c'est pas un mec qui parle beaucoup.
Enfin si. Il parle beaucoup. Il sait plein plein de choses et c'est une vraie pipelette. Il peut passer des heures à me parler de l'histoire de l'économie (oh oui, parle moi encore, mon amour), et même qu'il est tellement à fond lancé dans son truc qu'il faut que je le guide jusqu'à sa chaise au restaurant pendant qu'il parle et que je fasse gaffe à le faire descendre du bus à temps parce qu'il peut pas faire attention à deux choses à la fois. Mais pour parler de sentiments, ben c'est un peu une grosse quiche (sans vouloir balancer). 
Or, moi, jeune fille en fleurs nourrie aux comédies romantiques, je veux qu'il me dise "Je t'aime". 
Moi il me parle de plein de trucs passionnants sur l'actualité et l'histoire et la politique et l'histoire de l'art et la religion et la littérature et bla et bla et bla, et moi pendant ce temps je le regarde les yeux plein d'étoiles et je pense "Je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime, est-ce que tu m'aimes, dis, est-ce que tu m'aimes ?"
Mais pas que, hein. (Ben oui, vous m'avez pris pour qui ?). Non, je pense aussi tout plein d'autres trucs impliquant les mots "Fleurs", "Mariage", "Bébé" et puis "Chaton", aussi, parfois. Parce que c'est mignon, les chatons.
(Comment ça mon blog il est pas féministe ? Comment ça je perpétue une image caricaturale et avilissante des femmes ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler).

Certes, on est ensemble depuis même pas deux mois et, en deux mois, on a déjà passé deux semaines à Londres ensemble, pris nos billets pour Florence, commencé à organiser notre nouvel an au Maroc, et - de surcroît - il m'a déjà présentée à tous ses amis et à ses parents, ce qui vaut un peu tous les "Je t'aime" du monde, j'en conviens. N'empêche que, y a rien à faire, moi je suis une relou, je veux qu'on me dise des mots d'amour. (Je le dis pas, hein - enfin pas à lui - mais moi, en plus de tout ça, je veux qu'il me dise des mots d'amour). 

Les filles, c'est un peu con.
Une fille, tu peux la traiter comme une merde, si jamais tu lui as dit "Je t'aime", elle s'accrochera à ça ("Non mais en fait il m'aime, tu vois !!"). Par contre, tu peux être le meilleur petit ami du monde et décrocher la lune pour elle, si tu ne prononces pas les mots magiques, elle pourra pas s'empêcher de se prendre la tête : "Tu crois qu'il m'aime" ?
Je répète : les filles, c'est un peu con.

Parce que, je vous l'accorde : finalement, what are words worth ?


(Notons au passage que ce n'est pas moi qui l'ai embrassé la première, que ce n'est pas moi qui ai proposé Florence ni même Casablanca, que je ne suis pour ma part pas encore prête à le présenter à mes amis ou à ma famille, et que je ne lui ai pas dit que je l'aimais non plus, mais bon, c'est un détail, hein, passons, qui diable vous a raconté que j'étais une personne raisonnable ?).

********

Un jour, il y a longtemps, j'ai feuilleté "Mars et Vénus". 
Pour résumer, l'auteur tentait de trouver une solution au problème posé par le fait que les femmes sont généralement à l'affût du moindre mot d'amour comme - appelons un chat un chat - des grosses junkies en manque, alors que les hommes, eux, ne sont - avouez que ça tombe mal - pas très portés sur les mots.
Pour régler le problème, il conseillait à chaque homme de :
1) multiplier les marques d'affection non-sexuelles (un bisou dans le cou, une caresse, etc.)
2) demander régulièrement à sa compagne comment elle va, comment s'est passé sa journée, etc.
3) faire des petits bruits pour lui prouver qu'il l'écoute quand elle parle (huhu... oui... uhu... en effet...)
4) lui dire "Je t'aime" au moins une fois par jour. 
J'avais trouvé ça horrible. (Même si, entre nous, ce sont de très bons conseils. En fait. Damn).
Parce que bien sûr, les femmes veulent que vous fassiez tout ça, mais elles ne veulent en aucun cas que vous le fassiez pour leur faire plaisir. Certes non. 
Ce qu'elles veulent, c'est qu'une fois par jour, vous soyez tellement submergé d'amour que cet amour déborde de vos lèvres et que, à cette occasion, vous les regardiez d'un air énamouré, que vous les serriez contre vous et que, des étoiles dans les yeux et, si possible, une rose entre les dents, vous leur disiez "J’étouffe, je t’aime, je suis fou, je n’en peux plus, c’est trop" (Cyrano). 
Voilà. C'est pourtant pas compliqué, quoi merde !

Bref, les filles veulent qu'on leur dise "Je t'aime". Et pas qu'une fois. Elles veulent qu'on le leur répète. Encore et encore. A vie. (Jusqu'à ce que mort s'ensuive).  
On sait bien, pourtant, depuis le temps, que c'est pas parce qu'un mec ne dit pas "Je t'aime" qu'il ne le pense pas. (Il vous aime. S'il ne vous le dit pas, c'est juste qu'il vous l'a déjà dit, en fait. Oui, je sais, c'était en 2001, mais faut juste se dire que jusqu'à preuve du contraire, le "Je t'aime" de 2001 est encore d'actualité, en fait. Il vous l'a déjà dit une fois, c'est bon, c'est réglé, vous voudriez quand même pas qu'il vous le dise tous les jours, si ? SI ? ). On le sait, mais bon, quand même, on préfère qu'on nous le dise. Plusieurs fois. Pour être sûre.

Parce que les filles, c'est comme des petites fleurs auxquelles il faut dire des mots doux pour leur permettre de s'épanouir, tu vois. (Tu leur parles, tu leur caresses les pétales, et une fois qu'elles sont toutes belles toutes écloses, hop, tu les choppes). 


Mon père, ce grand sage, a un jour prononcé cette phrase oh combien poétique : 
"Les femmes jouissent par les oreilles".
Avant toute chose, cette phrase met sérieusement en doute, je vous l'accorde, les capacités de lyrisme de mon père et, de ce fait, sa capacité à faire jouir une femme selon la méthode qu'il préconise. 
Mais force est de constater que, si l'on passe outre ce léger manque de poésie, mon père n'a pas complètement tort. Voire même, soyons fous : il a raison.
En effet, non seulement les femmes prennent un plaisir infini à ce qu'on leur conte fleurette, mais vu qu'elles ont pour la grande majorité besoin de se sentir aimée pour être en confiance, d'être en confiance pour se détendre, et de se détendre pour atteindre l'orgasme, on peut en effet stipuler que oui, les mots d'amour aident les femmes à jouir et que donc, par extension, en effet, les femmes jouissent par les oreilles. 

Récapitulons, donc : 
Messieurs, si, à compter de ce jour, vous vous attelez à dire des mots d'amour plus souvent, et donc à rassurer ce petit être aimable et fort joli mais un peu compliqué qui vous sert de petite amie, croyez-en ma bonne vieille expérience, vous en récolterez les fruits.
C'est un peu comme quand vous essayez d'éviter que votre Gizmo ne se change en Gremlin, v'voyez (Oui, inutile de nier, les mecs : je sais pour les Gremlins) :
En effet, si vous la comblez de mots doux (ou même si vous lui en dites juste de temps en temps, quoi, juste un petit "Je pense à toi" ou "T'es belle" par ci par-là, un peu comme tu balancerais un steak à un tigre affamé histoire qu'il te saute pas à la gorge), non seulement votre mie sera plus détendue, plus souriante, et plus épanouie, un peu comme si elle avait arrêté de manger des yaourts ordinaires pour se mettre aux Perle de Lait, mais en plus elle sera moins relou, et davantage portée sur la bagatelle, ce qui, vous en conviendrez, serait fort apprécié.
Voilà. (Mais bon, moi je dis ça je dis rien, hein). 
Pensez-y.


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Je vois d'ici le lecteur qui va commenter et me dire "uhu... oui... uhu... en effet..." (Huhu)

mardi 1 octobre 2013

Amour, eau fraîche, niaiserie

(Et beaucoup de bière, aussi) (Et du carpaccio. C'est bon, le carpaccio).

 
Passion. Take 35.


Il s'appelle Rémi et tout va bien, merci.


Phoebus : Encore ?!!! Mais tu sais, Bayane, on peut tomber mille fois amoureux d'une personne, mais on ne peut pas tomber mille fois amoureux de mille personnes. Non attends, c'est pas ça...
 


Oui. J'ai mis "Ce n'est rien" de Julien Clerc sur mon blog.

Mais j'assume. (Enfin je crois).

mercredi 11 septembre 2013

Ceci n'est pas une pipe

Ceci est un homme qui vous prend pour un dindon.

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XXX : Je t'assure que ce n'est pas de la désinvolture de ma part.
Roberto : Je ne veux pas que tu croies que c'est un manque de considération.


Aaaaahh, donc ce n'était pas de la désinvolture/un manque de considération, finalement ?! Wow (grand soupir de soulagement). Je suis soulagée. Non parce que j'aurais juré le contraire, dis-donc. Faut dire que c'était à s'y méprendre, quand même, avoue. Bref. Contente que tu aies dissipé le malentendu. Voilà qui est réglé. Bon ben du coup tous à poil, non ? Une petite pipe, mon coeur ?
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Pardon. Reprenons (petit retour rapide) : Ah ouais ? Mais si c'est pas de la désinvolture/un manque de considération, c'est quoi, au juste ? Tu m'expliques ?

Résumons ton argument, mon amour en sucre :
Tu n'appelles pas quand tu as dit que tu le ferais, tu prévois d'autres trucs quand on est censés se voir, tu mets des heures à répondre aux messages, et tu essayes par ailleurs de t'inviter chez moi quand ça te chante. Cependant, tu soutiens que tu n'es pas un garçon désinvolte et que tu as pour moi un respect sans faille. Bien bien bien...
Ok. Ce n'est donc pas un manque de considération. ("Mais voyons, Odile, la vérité est beaucoup plus simple..."). Dans ce cas : c'est quoi ?
Tu es agent secret ? Recherché par la police ? Marié ? Non.
Alors tu m'excuseras, mais je vais devoir refuser ton argument qui - ne le prends pas mal - me semble un peu spécieux, et, du même coup, te conseiller - sans amertume aucune - d'aller gentiment crever la gueule ouverte. Voilà. Amitiés sincères.

Ou, pour le formuler autrement, les hommes nous prendraient-ils pour des jambons ?

- C'est pas ce que tu crois !!
- Aaaaah. Dieu merci. Je me disais bien qu'il devait y avoir une explication. 

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J'ai dit à Roberto d'aller voir ailleurs si j'y étais. J'en suis fort marrie, parce qu'il était charmant, ce garçon, mais bon, force était de constater qu'il me prenait un tantinet pour une charlotte. Or, je n'aime pas qu'on me prenne pour une charlotte. 
Tu m'as manqué de respect ? Non mais tu t'es cru où, là ? Donne-moi ton carnet de correspondance ! Et la prochaine fois tu prends tes affaires et c'est direct chez le principal, t'entends ? Non mais oh. 
(Déformation professionnelle).

Non parce que c'est au tout début de l'année qu'il faut les cadrer, sinon après c'est la gabegie, la porte ouverte, vous comprenez ?
Si tu le laisses sécher, arriver en retard et te manquer de respect sans rien dire, eh ben très vite, sans crier gare, tu te retrouves avec un petit ami qui lance des boulettes de papier à travers le salon, dessine des bites sur le bureau et se met debout sur sa chaise pour danser le Harlem Shake dès que t'as le dos tourné. (Si si. Ca arrive beaucoup plus souvent que vous ne le pensez. Prenez l'habitude de vous retourner très vite sans prévenir, à l'avenir : vous verrez).
Bref : méfiez-vous.


Tout ça pour dire que Roberto était un mauvais élément et qu'il a fini en conseil de discipline, quoi.
Non parce qu'un mec, s'il veut avoir son brevet/son bac/moi, il doit assurer au jour le jour, sur le long terme, et dans toutes les matières, v'voyez. Or, Roberto, il était bon élève, genre il avait clairement des facilités, mais du coup il se reposait un peu sur ses lauriers. Du genre à faire ses devoirs une fois sur deux, quoi. Un bon élève, mais pas très régulier dans son travail.

Alors bien sûr, mon intransigeance fait que mes histoires ne durent pas très longtemps, je vous l'accorde.
Vous allez peut-être me dire que l'apprentissage de l'anglais/la construction d'une relation se fait sur le long terme, et que si on abandonne à la première difficulté, on n'arrive jamais à rien. Vous allez me le dire et vous n'aurez pas complètement tort.
Sauf que, voyez-vous, je refuse de perdre mon temps avec quelqu'un qui fait clairement preuve de mauvaise volonté. Parce que bon, hein, oh.

C'est dommage, parce qu'on se plaisait beaucoup, qu'on s'entendait très bien, et que ça aurait pu être vraiment cool entre nous - même qu'on aurait pu se marier et faire des enfants (Chiara et Giacomo) et aller vivre en Italie et tout et tout (enfin cela dit moi je dis ça mais c'est juste une idée comme ça, hein) (hum) - mais bon, en fait non. Alors voilà, quoi. Finito. Ciao. Andiamo.
(Je sais. Ma récente maîtrise de l'italien est époustouflante).

Du coup, après le gros cliffhanger du dernier post (que de retournements, c'est tout bonnement palpitant), nous voilà de retour à la case Départ (pendant que Roberto, lui, si vous suivez, est à la case Prison).


Je n'ai plus qu'à relancer les dés.
En poussant des petits cris comme Sharon Stone dans Casino :


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Par ailleurs, si vous ne savez pas quoi faire ce soir, j'ai le plaisir de vous informer qu'il y a L'Attaque du Requin à Deux Têtes sur NRJ12 à 20h45, et que - disons-le - ça promet d'être un grand film. Avec un requin plus vrai que nature. (On dirait un peu le mini requin en plastique qui tuait nos Barbies quand on jouait aux Dents de la Mer sur la moquette bleue, avec Gigi). Bref, un grand moment de cinéma. Y a peut-être même de la concurrence pour Panique sur le Green, merveilleux film des années 80 au pitch béton dans lequel une très très méchante petite tondeuse à gazon assassine sauvagement les golfeurs terrorisés d'une petite ville américaine. Frisson assuré. Je vous le conseille grandement. Vous m'en direz des nouvelles.

 Attention : cette image peut heurter la sensibilité des plus jeunes.

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Et sinon, un petit extrait de San Antonio pour la route :
- Quoi vous faites ? demande le chauffeur, interloqué et mécontent.
- Du frometon, mon mec, renseigne Béru. Je laisse gerber le gaz pour isoler le laitage, tu mords. Ca t'ennuierait de m'en agiter un, ça me cloque la crampe de l'écrivain de castagnetter des deux mains.

Vous n'avez rien compris ? Moi non plus. Mais à cela, l'auteur a une réponse (en bas de page) :
Pas très français, mais je compisse vos éventuelles protestations.
Bon. Dans ce cas...