Oui, bon, alors, j'ai annoncé du sang, de la sueur et des larmes, mais pas tout de suite tout de suite, hein, pour l'instant je fais une pause. Même les super-héros ont besoin de repos. (Je veux bien donner de ma personne pour faire du grand spectacle et faire monter l'audimat - je suis en effet actuellement la seule lectrice de mon blog - mais n'oublions pas que ce sang, cette sueur et ces larmes sont les miens).
J'ai décidé d'arrêter les gens. Du moins pour un temps. Non parce que fréquenter des gens ça crée des émotions, tout ça, c'est fatigant. Je suis en convalescence. J'ai décidé de couper tout contact avec les choses susceptibles de générer des émotions fortes. Des émotions tout court, en fait. J'arrête les émotions, quoi. C'est très surfait, les émotions, de toute façon.
Je suis en vacances, là. (Eh ouais, je suis prof, voilà, je suis démasquée). Je me repose. J'arrête les soirées, j'arrête l'alcool, j'arrête les hommes, j'arrête même les amis. J'arrête tout. J'hiberne. Je lis, je regarde des films, je souffle, et surtout, surtout, je ne pense à rien. Je range. Je nettoie. Je jette. J'exorcise, quoi.
Quand j'ai commencé ce blog, voyez-vous, je venais de tomber amoureuse, et tomber amoureuse quand c'est réciproque c'est très bien, mais l'amour à sens unique est, je ne vais pas vous l'apprendre, une expérience fort désagréable. Ca m'arrive souvent, hein, je connais, grande amoureuse que je suis, mais pfiou, c'est épuisant. Toute cette excitation, tout ce stress, toutes ces nuits blanches, tout ce manque intersidéral, tout ce vide, toute cette fébrilité, cette insécurité, cette hypersensibilité, c'est trop pour un seul homme. Epuisant, je vous dis. Trop, c'est trop. L'amour c'est tout nul, de toute façon. Ouais. Même que. D'abord.
Dieu que c'est bon d'être peinarde et de se suffire à soi-même. Toute cette impuissance où tu ne sais plus fonctionner seule, où tu n'as plus goût à la vie parce que sans l'autre tu n'es que l'ombre de toi-même (eh j'ai jamais dit que j'étais originale, hein !!), très peu pour moi. Non, vraiment, c'est décidé, j'arrête.
Dieu que c'est bon d'être peinarde et de se suffire à soi-même. Toute cette impuissance où tu ne sais plus fonctionner seule, où tu n'as plus goût à la vie parce que sans l'autre tu n'es que l'ombre de toi-même (eh j'ai jamais dit que j'étais originale, hein !!), très peu pour moi. Non, vraiment, c'est décidé, j'arrête.
(Enfin jusqu'à la prochaine fois. A l'impossible nulle n'est tenue).
En attendant, je compte m'adonner sans modération aux plaisirs solitaires et souverains de la masturbation et du matage de séries en pyjama.
En attendant, je compte m'adonner sans modération aux plaisirs solitaires et souverains de la masturbation et du matage de séries en pyjama.
D'ailleurs, j'y vais, là. Profitez-bien du monde extérieur en attendant. Vous me raconterez.
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