(A défaut de sea sex and sun)
Chers lecteurs,
Je vous présente toutes mes confuses pour ce long silence, j'ai manqué d'inspiration et de temps ces deux dernières semaines et n'ai pas écrit quoi que ce soit.
Là j'ai encore beaucoup de boulot donc je ne vais pas réécrire tout de suite tout de suite, mais je vais bien, hein. Je n'ai pas quitté le pays sur un coup de tête pour aller suivre un nouvel amour en Papouasie, je ne suis pas en train de me remettre de mes souffrances après avoir subi une série de tatouages inappropriés, et je ne suis pas en train de jouer frénétiquement aux petits poneys en mâchouillant mes cheveux. Je ne viens pas non plus de passer les deux dernières semaines à regarder des Walt Disney dans un costume de princesse trop petit pour moi avec pour seule compagnie mon Kiki et mon monsieur Patate. (Avouez que vous y avez pensé) (Salauds !). Bref, tout va bien. Je suis juste en train de traduire une série de syllabi de cours d'économie. (Ce qui, maintenant que j'y pense, est en fait nettement pire).
D'ailleurs, à ce propos, j'ai une annonce à faire : Messieurs-Dames les professeurs d'économie, si vous pouviez apprendre à parler français, ça m'aiderait à vous traduire, merci.
Du coup je passe un week-end de la Pentecôte fort tristoune, seule devant mon ordinateur avec pour seuls amis mon Robert & Collins et Linguee (que je ne remercierai jamais assez).
C'est tout de même malheureux : la semaine dernière j'étais libre, mais il pleuvait tellement que je commençais à me demander si on allait bientôt devoir réunir les animaux deux par deux, et là il fait un temps somptueux et tout le monde est dehors à poil en train de rire et de chanter (si si, je suis pas allée voir, mais je suis sûre qu'ils sont tous à poil en train de rire et de chanter) pendant que je traduis seule en pyjama en buvant des saladiers de café pour me tenir éveillée, parce que les "stratégies de segmentation et de positionnement", les "politiques de prix" et les "capital marque", autant dire que c'est pas ma passion.
Mais bon, ça va me permettre de partir en vacances, et ça, c'est cool.
D'où ma deuxième annonce :
Vous faites les malins, là, à manger des cerises dans l'herbe fraîchement coupée et à rire aux éclats en croquant dans des tomates comme dans un article du Cosmopolitain de Juillet, mais sachez que bientôt, moi aussi je pourrai manger de la pastèque lascivement sur la plage et prendre des poses suggestives en mordillant des fraises, et que vous serez tous bien punis. Na ! Non mais.
Sur ce, j'y retourne, j'ai à peu près dix pages à traduire pour hier.
Bon week-end de la Pentecôte à tous.
Si ça peut te rassurer, on est à quelques jours de la saison des fraises, ici, chez nous dans le monde normal, et on est à quelques semaines des cerises. En revanche on est dans la pleine saison de l'économie foireuse bien mûre, donc tu dégustes la seule gourmandise mûre et sucrée (et qui ne pousse pas sous serre) de saison, et à mon avis t'as le temps de déguster encore durant quelques années!:p
RépondreSupprimerEn tant que chevalier choubidou, je pourrais te proposer de l'aide, sauf que l'économie à chez moi un effet Hépar, voire gastro... Donc je tiens à me réserver pour les fraises, c'est quand même meilleur. Si ça peut te remonter le moral, je peux t'en envoyer par la poste, d'ici trois semaines elle seront pourries à point.
Bon courage, ici il fait un temps pourri, les gens sont à poil mais au niveau de la connerie uniquement...
PS : En juillet ni fraises, ni cerises... Fini!
PS 2 : Ne te laisse pas aller bordel, et écris des artcicles, on est là pour te laisser des coms foireux qui te coulent tellement le moral que du coup les traductions à la con te paraîtront une véritable orgie de desserts ensoleillés!:p
Petit passage histoire de constater que tu as encore tous tes cheveux et que le poney n'a pas fini sur la chaussée tout cassé.
RépondreSupprimerBon courage
C'est gentil. Ben je m'arrache un peu les cheveux, pour être honnête, mais bon, c'est bientôt fini. Je reprendrai le blog à ce moment-là. D'ici là, profitez bien des fraises pendant qu'il est encore temps ! (Moi je bois du jus de carottes enfermée chez moi pour faire illusion - avec un peu de chance je serai bronzée quand le temps sera venu de sortir de mon antre !).
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